Author: | Leonid Andreïev, Traducteur : Serge Persky | ISBN: | 1230001687118 |
Publisher: | er | Publication: | May 21, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Leonid Andreïev, Traducteur : Serge Persky |
ISBN: | 1230001687118 |
Publisher: | er |
Publication: | May 21, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Leonid Nikolaïevitch Andreïev (21 août (9 août) 1871 - 12 septembre 1919) est un journaliste et écrivain russe, né à Oriol, au sud de Moscou.
Très tôt orphelin de père, il devient avocat pour subvenir aux besoins de sa famille. « Trompé » par un de ses clients, il arrête de plaider et se tourne vers la chronique judiciaire (chroniqueur au Messager moscovite à partir de 1897).
Il se met dès lors à écrire des nouvelles et des pièces de théâtre. Il est lu et joué, connaît le succès, puis sombre dans l’oubli et meurt en 1919 en Finlande près de Terijoki des suites d’un suicide raté quelques années auparavant. Il est enterré au cimetière Volkovo de Saint-Pétersbourg. Leonid Andreïev était également photographe.
Les œuvres de Leonid Andreïev ont mis beaucoup de temps à nous parvenir, très longtemps cachées dans les archives de l’ex-Union soviétique. On doit leur arrivée en France à Laurent Terzieff qui monta la pièce La Pensée, tirée de la nouvelle éponyme, en 1962, mais ses albums de photographies sont régulièrement réédités.
Extrait :
Comme le ministre était un homme très gros, prédisposé à l’apoplexie, et qu’il fallait lui épargner toute émotion dangereuse, on prit de minutieuses précautions pour l’avertir qu’un grave attentat était projeté contre lui. Lorsqu’on vit qu’il accueillait la nouvelle avec calme, on lui communiqua les détails : l’attentat devait avoir lieu le lendemain, au moment où Son Excellence quitterait la maison pour aller au rapport. Quelques terroristes, munis de revolvers et de bombes, qu’un agent provocateur avait dénoncés et qui se trouvaient maintenant sous la surveillance de la police, se rassembleraient à une heure de l’après-midi près du perron, et attendraient la sortie du ministre. C’est là que les criminels seraient arrêtés.
— Pardon ? interrompit le ministre surpris. Comment savent-ils que j’irai présenter mon rapport à une heure de l’après-midi, alors que je n’en suis informé moi-même que depuis deux jours ?
Le commandant du corps de défense eut un vague geste d’ignorance :
— A une heure de l’après-midi, Excellence !
Leonid Nikolaïevitch Andreïev (21 août (9 août) 1871 - 12 septembre 1919) est un journaliste et écrivain russe, né à Oriol, au sud de Moscou.
Très tôt orphelin de père, il devient avocat pour subvenir aux besoins de sa famille. « Trompé » par un de ses clients, il arrête de plaider et se tourne vers la chronique judiciaire (chroniqueur au Messager moscovite à partir de 1897).
Il se met dès lors à écrire des nouvelles et des pièces de théâtre. Il est lu et joué, connaît le succès, puis sombre dans l’oubli et meurt en 1919 en Finlande près de Terijoki des suites d’un suicide raté quelques années auparavant. Il est enterré au cimetière Volkovo de Saint-Pétersbourg. Leonid Andreïev était également photographe.
Les œuvres de Leonid Andreïev ont mis beaucoup de temps à nous parvenir, très longtemps cachées dans les archives de l’ex-Union soviétique. On doit leur arrivée en France à Laurent Terzieff qui monta la pièce La Pensée, tirée de la nouvelle éponyme, en 1962, mais ses albums de photographies sont régulièrement réédités.
Extrait :
Comme le ministre était un homme très gros, prédisposé à l’apoplexie, et qu’il fallait lui épargner toute émotion dangereuse, on prit de minutieuses précautions pour l’avertir qu’un grave attentat était projeté contre lui. Lorsqu’on vit qu’il accueillait la nouvelle avec calme, on lui communiqua les détails : l’attentat devait avoir lieu le lendemain, au moment où Son Excellence quitterait la maison pour aller au rapport. Quelques terroristes, munis de revolvers et de bombes, qu’un agent provocateur avait dénoncés et qui se trouvaient maintenant sous la surveillance de la police, se rassembleraient à une heure de l’après-midi près du perron, et attendraient la sortie du ministre. C’est là que les criminels seraient arrêtés.
— Pardon ? interrompit le ministre surpris. Comment savent-ils que j’irai présenter mon rapport à une heure de l’après-midi, alors que je n’en suis informé moi-même que depuis deux jours ?
Le commandant du corps de défense eut un vague geste d’ignorance :
— A une heure de l’après-midi, Excellence !