Méditations poétiques nouvelles méditations poétiques

Fiction & Literature, Poetry, Literary
Cover of the book Méditations poétiques nouvelles méditations poétiques by Alphonse de Lamartine, NA
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Author: Alphonse de Lamartine ISBN: 1230000241490
Publisher: NA Publication: May 21, 2014
Imprint: Language: French
Author: Alphonse de Lamartine
ISBN: 1230000241490
Publisher: NA
Publication: May 21, 2014
Imprint:
Language: French

En 1849, à près de soixante ans, alors que sa figure déjà s’efface et que son récent échec à la Présidence de la République vient d’écorner sa gloire, Lamartine, dans une préface aux Méditations poétiques, confie sans gloriole inutile : « Je suis le premier qui ai fait descendre la poésie du Parnasse, et qui ai donné à ce qu’on nommait la muse, au lieu d’une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l’homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l’âme et de la nature. »
Et il est vrai que lorsque cette mince plaquette de vingt-quatre pièces paraît en 1820, une révolution s’accomplit avec elle. Loin de l’ancienne fabrique, dans cette forme neuve qu’est la méditation, la poésie tout à coup devient émotion. En elle s’expriment des sentiments et des passions qui font rêver, des vérités qui agrandissent l’âme, et dans la simplicité d’un monde épuré mer et mon-tagne, lac et vallon — une expérience personnelle s’affirme, où peut se retrou-ver la communauté des lecteurs : « D’un jour à l’autre, écrit Sainte-Beuve, on avait changé de climat et de lumière, on avait changé d’Olympe : c’était une révélation. »
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait: Consolation

Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes,
De mon cœur oppressé soulève un peu sa main,
Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes,
Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein;

Soudain, comme le flot refoulé du rivage
Aux bords qui l'ont brisé revient en gémissant,
Ou comme le roseau, vain jouet de l'orage,
Qui plie et rebondit sous la main du passant,

Mon cœur revient à Dieu, plus docile et plus tendre,
Et de ses châtiments perdant le souvenir,
Comme un enfant soumis n'ose lui faire entendre
Qu'un murmure amoureux pour se plaindre et bénir!

Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre!
Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil!
Que de fois j'ai compté les pas du temps dans l'ombre,
Quand les heures passaient sans mener le sommeil

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En 1849, à près de soixante ans, alors que sa figure déjà s’efface et que son récent échec à la Présidence de la République vient d’écorner sa gloire, Lamartine, dans une préface aux Méditations poétiques, confie sans gloriole inutile : « Je suis le premier qui ai fait descendre la poésie du Parnasse, et qui ai donné à ce qu’on nommait la muse, au lieu d’une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l’homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l’âme et de la nature. »
Et il est vrai que lorsque cette mince plaquette de vingt-quatre pièces paraît en 1820, une révolution s’accomplit avec elle. Loin de l’ancienne fabrique, dans cette forme neuve qu’est la méditation, la poésie tout à coup devient émotion. En elle s’expriment des sentiments et des passions qui font rêver, des vérités qui agrandissent l’âme, et dans la simplicité d’un monde épuré mer et mon-tagne, lac et vallon — une expérience personnelle s’affirme, où peut se retrou-ver la communauté des lecteurs : « D’un jour à l’autre, écrit Sainte-Beuve, on avait changé de climat et de lumière, on avait changé d’Olympe : c’était une révélation. »
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait: Consolation

Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes,
De mon cœur oppressé soulève un peu sa main,
Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes,
Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein;

Soudain, comme le flot refoulé du rivage
Aux bords qui l'ont brisé revient en gémissant,
Ou comme le roseau, vain jouet de l'orage,
Qui plie et rebondit sous la main du passant,

Mon cœur revient à Dieu, plus docile et plus tendre,
Et de ses châtiments perdant le souvenir,
Comme un enfant soumis n'ose lui faire entendre
Qu'un murmure amoureux pour se plaindre et bénir!

Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre!
Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil!
Que de fois j'ai compté les pas du temps dans l'ombre,
Quand les heures passaient sans mener le sommeil

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