Author: | Arnould Galopin | ISBN: | 1230001457414 |
Publisher: | Martine Dubouil | Publication: | December 8, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arnould Galopin |
ISBN: | 1230001457414 |
Publisher: | Martine Dubouil |
Publication: | December 8, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Croyez-vous au Merveilleux? On a déjà tant dit, écrit, argumenté sur la question qu'il semble que le sujet soit épuisé. Et pourtant, non!... Epuiser un sujet c'est le connaître à fond, et qui peut se flatter d'avoir approfondi l'Inconnu? Pour moi, je crois au Merveilleux. Qu'on l'appelle comme on voudra, il n'y a point d'effet sans cause... Or, j'ai vu l'effet, qu'importe si la cause doit être provisoirement classée sous ce vocable imprécis. Je demande donc à ceux qui sont de mon avis de me suivre, non pas dans le dédale obscur de raisonnements abstraits, mais tout simplement dans les galeries du musée du Louvre. D'ailleurs, je n'y force personne. * * * * * Donc, nous voici dans la longue enfilade des salles. Je tiens à vous prévenir qu'il y fait aussi noir que dans la cervelle du plus fumeux des philosophes. Jusque-là, rien d'étrange. C'est la nuit, voilà tout. Les échos soulevés par les pas sur le parquet se prolongent à l'infini. Pour m'en tenir à ma comparaison avec ce qui touche au domaine de la pensée, je dirai que ces échos ressemblent au «martèlement» d'une idée obsédante, comme on en a dans les états de demi-rêve.
Extrait :
Croyez-vous au Merveilleux? On a déjà tant dit, écrit, argumenté sur la question qu'il semble que le sujet soit épuisé. Et pourtant, non!... Epuiser un sujet c'est le connaître à fond, et qui peut se flatter d'avoir approfondi l'Inconnu? Pour moi, je crois au Merveilleux. Qu'on l'appelle comme on voudra, il n'y a point d'effet sans cause... Or, j'ai vu l'effet, qu'importe si la cause doit être provisoirement classée sous ce vocable imprécis. Je demande donc à ceux qui sont de mon avis de me suivre, non pas dans le dédale obscur de raisonnements abstraits, mais tout simplement dans les galeries du musée du Louvre. D'ailleurs, je n'y force personne. * * * * * Donc, nous voici dans la longue enfilade des salles. Je tiens à vous prévenir qu'il y fait aussi noir que dans la cervelle du plus fumeux des philosophes. Jusque-là, rien d'étrange. C'est la nuit, voilà tout. Les échos soulevés par les pas sur le parquet se prolongent à l'infini. Pour m'en tenir à ma comparaison avec ce qui touche au domaine de la pensée, je dirai que ces échos ressemblent au «martèlement» d'une idée obsédante, comme on en a dans les états de demi-rêve.