Author: | Jean Aicard | ISBN: | 1230001388275 |
Publisher: | Martine Dubouil | Publication: | October 19, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean Aicard |
ISBN: | 1230001388275 |
Publisher: | Martine Dubouil |
Publication: | October 19, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
L’homme entra et laissa grande ouverte derrière lui la porte de l’auberge.
Il était vêtu de toile, guêtre de toile, chaussé d’espadrilles.
Il était grand, svelte, bien pris. Ce paysan avait dans sa démarche une profonde distinction naturelle, on ne savait quoi de très digne.
Il avait un visage allongé, les cheveux ras, un peu crépus, et sous une barbe sarrasine, courte, légère, frisottée, on sentait la puissance de la mâchoire. Le nez, fort, n’était pas droit, sans qu’on pût dire qu’il fût recourbé.
De la lèvre inférieure au menton, son profil s’achevait en une ligne longue, comme escarpée, coupée à la hache.
Sous sa lèvre, la mouche noire s’isolait au milieu d’une petite place libre de peau roussie, d’un rouge brun de terre cuite.
Un souffle d’air froid, sentant la résine des pins et la bonne terre mouillée, s’engouffra avec Maurin dans la vaste salle haute, fumeuse et noire, de la vieille auberge des Campaux.....
Extrait :
L’homme entra et laissa grande ouverte derrière lui la porte de l’auberge.
Il était vêtu de toile, guêtre de toile, chaussé d’espadrilles.
Il était grand, svelte, bien pris. Ce paysan avait dans sa démarche une profonde distinction naturelle, on ne savait quoi de très digne.
Il avait un visage allongé, les cheveux ras, un peu crépus, et sous une barbe sarrasine, courte, légère, frisottée, on sentait la puissance de la mâchoire. Le nez, fort, n’était pas droit, sans qu’on pût dire qu’il fût recourbé.
De la lèvre inférieure au menton, son profil s’achevait en une ligne longue, comme escarpée, coupée à la hache.
Sous sa lèvre, la mouche noire s’isolait au milieu d’une petite place libre de peau roussie, d’un rouge brun de terre cuite.
Un souffle d’air froid, sentant la résine des pins et la bonne terre mouillée, s’engouffra avec Maurin dans la vaste salle haute, fumeuse et noire, de la vieille auberge des Campaux.....