Author: | Pascal Acot, Jean-Pierre Gasc, Jacques Gervet, Jean-Michel Goux, Georges Guille-Escuret, André Langaney, Patrick Tort | ISBN: | 9782705913687 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1985 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Pascal Acot, Jean-Pierre Gasc, Jacques Gervet, Jean-Michel Goux, Georges Guille-Escuret, André Langaney, Patrick Tort |
ISBN: | 9782705913687 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1985 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
On comprendra en lisant ce livre que l’idéologie innéiste de la sociobiologie humaine, aux accents inévitablement inégalitaires et racistes, est interdite par les sciences mêmes que cette « discipline » prétend intégrer. Mais disqualifier scientifiquement l’hypothèse centrale de cette théorie — l’aptitude des gènes à déterminer le jeu complexe des relations sociales, et à en fournir la clé — n’est assurément pas tout ce à quoi des scientifiques peuvent aujourd’hui aspirer. Il faut en outre, dès cette tache accomplie, en vulgariser l’explication, de manière à combattre l’emprise d’un fascisme théorique — celui, notamment, de la « nouvelle droite » — dont l’actuelle « sociobiologie », relayée par un certain journalisme, constitue, en remplacement du vieux « darwinisme social » et suivant la même stratégie, l’idéologie de soutien Première réfutation pluridisciplinaire des fondements de cette idéologie de crise, ce livre dont les enjeux contemporains sont considérables — l’interprétation du darwinisme, sa lecture marxiste hier et aujourd’hui, les rapports de la science et de l’idéologie, les limites de la génétique, les sciences de l’homme dans leurs relations aux sciences de la nature, le couple nature culture ou nature/société —, a choisi d’exister en vue de cette action.
On comprendra en lisant ce livre que l’idéologie innéiste de la sociobiologie humaine, aux accents inévitablement inégalitaires et racistes, est interdite par les sciences mêmes que cette « discipline » prétend intégrer. Mais disqualifier scientifiquement l’hypothèse centrale de cette théorie — l’aptitude des gènes à déterminer le jeu complexe des relations sociales, et à en fournir la clé — n’est assurément pas tout ce à quoi des scientifiques peuvent aujourd’hui aspirer. Il faut en outre, dès cette tache accomplie, en vulgariser l’explication, de manière à combattre l’emprise d’un fascisme théorique — celui, notamment, de la « nouvelle droite » — dont l’actuelle « sociobiologie », relayée par un certain journalisme, constitue, en remplacement du vieux « darwinisme social » et suivant la même stratégie, l’idéologie de soutien Première réfutation pluridisciplinaire des fondements de cette idéologie de crise, ce livre dont les enjeux contemporains sont considérables — l’interprétation du darwinisme, sa lecture marxiste hier et aujourd’hui, les rapports de la science et de l’idéologie, les limites de la génétique, les sciences de l’homme dans leurs relations aux sciences de la nature, le couple nature culture ou nature/société —, a choisi d’exister en vue de cette action.