Outre la mise en évidence de l’aspect artificiel d’une telle division, quelques espoirs raisonnables en la paix et en l’ouverture à « l’autre » émanent de leurs recherches. Patrick Denoux montre que la relation interculturelle est avant tout une expérience de vie, dont la réussite dépend essentiellement de la volonté de ceux qui l’entreprennent. Raymond Kassis prouve, philosophiquement parlant, que l’homme possède, dans l’essence même de son être, toutes les aptitudes nécessaires à cette ouverture. Geneviève Gobillot expose la manière dont le Coran appelle non seulement à vivre ensemble, mais encore à connaître les textes des autres et à les comprendre par delà les barrières linguistiques. Hamadi Redissi se penche sur les problèmes liés à la modernité, appelant, face aux impasses dans lesquelles se sont engagés de nombreux pays musulmans par crainte de l’occidentalisation, à revisiter la culture islamique dans son historicité. La seconde partie de l’ouvrage illustre cet ensemble théorique au moyen de pensées ou de situations particulièrement représentatives qui se situent, chronologiquement parlant, entre la fin du XIXe et l’aube du XXIe s. : les réactions des premiers réformistes égyptiens au contact de la France, pays des libertés (Mahmoud Massoud), l’univers intellectuel et spirituel de René Guénon, trait d’union entre les cultures et les civilisations (Bruno Pinchard), les réactions des communautés juive et musulmane françaises aux intifadas de 1993 et 2000 (Danielle Delmaire et Emmanuel Persyn), enfin la restructuration au niveau politico religieux des forces en présence au Liban à l’heure actuelle (Rita Rached).
Ont participé à cet ouvrage : Danielle Delmaire, Emmanuel Persyn, Patrick Denoux, Raymond Kassis, Mahmoud Massoud Nassar, Bruno Pinchard, Rita Rached, Hamadi Redissi.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Geneviève Gobillot est professeur de civilisation et d'histoire des idées arabo-musulmanes à l'Université Jean Moulin Lyon 3 et membre de l'Institut de recherches philosophiques de Lyon (IRPhiL).
Outre la mise en évidence de l’aspect artificiel d’une telle division, quelques espoirs raisonnables en la paix et en l’ouverture à « l’autre » émanent de leurs recherches. Patrick Denoux montre que la relation interculturelle est avant tout une expérience de vie, dont la réussite dépend essentiellement de la volonté de ceux qui l’entreprennent. Raymond Kassis prouve, philosophiquement parlant, que l’homme possède, dans l’essence même de son être, toutes les aptitudes nécessaires à cette ouverture. Geneviève Gobillot expose la manière dont le Coran appelle non seulement à vivre ensemble, mais encore à connaître les textes des autres et à les comprendre par delà les barrières linguistiques. Hamadi Redissi se penche sur les problèmes liés à la modernité, appelant, face aux impasses dans lesquelles se sont engagés de nombreux pays musulmans par crainte de l’occidentalisation, à revisiter la culture islamique dans son historicité. La seconde partie de l’ouvrage illustre cet ensemble théorique au moyen de pensées ou de situations particulièrement représentatives qui se situent, chronologiquement parlant, entre la fin du XIXe et l’aube du XXIe s. : les réactions des premiers réformistes égyptiens au contact de la France, pays des libertés (Mahmoud Massoud), l’univers intellectuel et spirituel de René Guénon, trait d’union entre les cultures et les civilisations (Bruno Pinchard), les réactions des communautés juive et musulmane françaises aux intifadas de 1993 et 2000 (Danielle Delmaire et Emmanuel Persyn), enfin la restructuration au niveau politico religieux des forces en présence au Liban à l’heure actuelle (Rita Rached).
Ont participé à cet ouvrage : Danielle Delmaire, Emmanuel Persyn, Patrick Denoux, Raymond Kassis, Mahmoud Massoud Nassar, Bruno Pinchard, Rita Rached, Hamadi Redissi.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Geneviève Gobillot est professeur de civilisation et d'histoire des idées arabo-musulmanes à l'Université Jean Moulin Lyon 3 et membre de l'Institut de recherches philosophiques de Lyon (IRPhiL).