Quelles compétences neuropsychologiques sont acquises ou innées ?
De quelles compétences psychologiques dispose le nouveau-né humain ? La question n'a cessé de préoccuper les psychologues du 20e siècle. Elle s'inscrit dans la problématique encore débattue de l'inné et de l'acquis, et est cruciale pour toute psychologie du développement. Plusieurs théories importantes ont apporté leur réponse : le nouveau-né a été décrit tour à tour comme piagétien, nativiste, écologique ou encore néodarwinien. Les auteurs examinent chacune de ces approches majeures, en montrant leur originalité et leurs limites. Si elles s'accordent sur l'existence de compétences cognitives précoces, et s'inspirent largement des postulats darwiniens, elles achoppent sur la nature des contraintes innées qui orientent le développement épigénétique et se heurtent à la difficile explication du passage entre le biologique et le psychologique. Les auteurs proposent la théorie de la sélection des groupes neuronaux (TSGN) élaborée par Edelman, laquelle offre actuellement à leurs yeux les solutions les plus économiques et les plus efficaces pour rendre compte de ce passage. Issue de l'étude de l'embryogenèse, cette théorie défend une approche épigénétique probabiliste, axée autour de trois notions fondamentales à partir desquelles les conduites cognitives sont supposées pouvoir prendre forme : les notions de variabilité, de redondance et de sélection.
Grâce à cet ouvrage de référence, il sera aisé d'étudier le développement des aptitudes biologiques et psychologiques dans un cadre épigénétique.
A PROPOS DES AUTEURS
François Jouen est Chargé de recherches au CNRS. Il est membre de l’équipe de psycho-biologie du développement du Laboratoire d’Électro et de Neurophysiologie appliquée du Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpétrière. Il est également Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études à Paris.
Michèle Molina est Professeure en psychologie du développement à l’Université de Caen.
Quelles compétences neuropsychologiques sont acquises ou innées ?
De quelles compétences psychologiques dispose le nouveau-né humain ? La question n'a cessé de préoccuper les psychologues du 20e siècle. Elle s'inscrit dans la problématique encore débattue de l'inné et de l'acquis, et est cruciale pour toute psychologie du développement. Plusieurs théories importantes ont apporté leur réponse : le nouveau-né a été décrit tour à tour comme piagétien, nativiste, écologique ou encore néodarwinien. Les auteurs examinent chacune de ces approches majeures, en montrant leur originalité et leurs limites. Si elles s'accordent sur l'existence de compétences cognitives précoces, et s'inspirent largement des postulats darwiniens, elles achoppent sur la nature des contraintes innées qui orientent le développement épigénétique et se heurtent à la difficile explication du passage entre le biologique et le psychologique. Les auteurs proposent la théorie de la sélection des groupes neuronaux (TSGN) élaborée par Edelman, laquelle offre actuellement à leurs yeux les solutions les plus économiques et les plus efficaces pour rendre compte de ce passage. Issue de l'étude de l'embryogenèse, cette théorie défend une approche épigénétique probabiliste, axée autour de trois notions fondamentales à partir desquelles les conduites cognitives sont supposées pouvoir prendre forme : les notions de variabilité, de redondance et de sélection.
Grâce à cet ouvrage de référence, il sera aisé d'étudier le développement des aptitudes biologiques et psychologiques dans un cadre épigénétique.
A PROPOS DES AUTEURS
François Jouen est Chargé de recherches au CNRS. Il est membre de l’équipe de psycho-biologie du développement du Laboratoire d’Électro et de Neurophysiologie appliquée du Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpétrière. Il est également Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études à Paris.
Michèle Molina est Professeure en psychologie du développement à l’Université de Caen.