Author: | Michel Vanvaerenbergh | ISBN: | 9782875860156 |
Publisher: | Ker | Publication: | October 22, 2014 |
Imprint: | Ker | Language: | French |
Author: | Michel Vanvaerenbergh |
ISBN: | 9782875860156 |
Publisher: | Ker |
Publication: | October 22, 2014 |
Imprint: | Ker |
Language: | French |
Escale à Paris pour Michel Vanvaerenbergh
Comment, lors d'une escale arrosée à Paris, la carrière de l'auteur fut sauvée par le sens du "service au citoyen" des forces de l'ordre.
Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote.
A PROPOS DE L'AUTEUR
En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles.
EXTRAIT
Les événements relatés dans ce chapitre ne se sont pas déroulés pendant le vol lui-même, mais pendant l’escale.
Comme on le verra, ma carrière et donc ces quelques souvenirs auraient pu se terminer cette nuit-là.
C’est un vol en trois temps. Un aller simple de Bruxelles vers Paris. Une nuit d’hôtel à Paris, ce que nous appelons un night stop. Les pilotes français utilisent le terme beaucoup plus évocateur de « découcher ». Enfin, un vol retour de Paris à Bruxelles.
Je ne me souviens pas du vol Bruxelles-Paris, j’ai dû faire l’aller parce que ce qui reste gravé à tout jamais dans ma mémoire c’est qu’Ig… Yvan, était aux commandes au retour. Yvan est un jeune commandant aux nom et prénom à consonance slave. Outre sa stature, son épaisse moustache achève sa ressemblance avec un cosaque.
C’est le deuxième vol que nous effectuons ensemble et je le vouvoie encore. Malgré plus d’un an d’ancienneté, en ce qui concerne les night stops, je suis encore un perdreau de l’année. Je vais, en quelques heures, passer de débutant naïf à expert confirmé.
Plantons le décor. Les abords de l’aérodrome Charles de Gaulle sont encore en travaux. La nuit est claire, je parle de la météo. Outre Yvan et moi, l’équipage se compose du chef de cabine V. et de deux jeunes hôtesses dont je tairai totalement le nom.
En night stop, ma politique est simple : arrivé à l’hôtel, je vais me coucher. Si les autres membres d’équipage boivent, je ne le sais pas, et ne suis donc pas complice.
Escale à Paris pour Michel Vanvaerenbergh
Comment, lors d'une escale arrosée à Paris, la carrière de l'auteur fut sauvée par le sens du "service au citoyen" des forces de l'ordre.
Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote.
A PROPOS DE L'AUTEUR
En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles.
EXTRAIT
Les événements relatés dans ce chapitre ne se sont pas déroulés pendant le vol lui-même, mais pendant l’escale.
Comme on le verra, ma carrière et donc ces quelques souvenirs auraient pu se terminer cette nuit-là.
C’est un vol en trois temps. Un aller simple de Bruxelles vers Paris. Une nuit d’hôtel à Paris, ce que nous appelons un night stop. Les pilotes français utilisent le terme beaucoup plus évocateur de « découcher ». Enfin, un vol retour de Paris à Bruxelles.
Je ne me souviens pas du vol Bruxelles-Paris, j’ai dû faire l’aller parce que ce qui reste gravé à tout jamais dans ma mémoire c’est qu’Ig… Yvan, était aux commandes au retour. Yvan est un jeune commandant aux nom et prénom à consonance slave. Outre sa stature, son épaisse moustache achève sa ressemblance avec un cosaque.
C’est le deuxième vol que nous effectuons ensemble et je le vouvoie encore. Malgré plus d’un an d’ancienneté, en ce qui concerne les night stops, je suis encore un perdreau de l’année. Je vais, en quelques heures, passer de débutant naïf à expert confirmé.
Plantons le décor. Les abords de l’aérodrome Charles de Gaulle sont encore en travaux. La nuit est claire, je parle de la météo. Outre Yvan et moi, l’équipage se compose du chef de cabine V. et de deux jeunes hôtesses dont je tairai totalement le nom.
En night stop, ma politique est simple : arrivé à l’hôtel, je vais me coucher. Si les autres membres d’équipage boivent, je ne le sais pas, et ne suis donc pas complice.