Approche philosophique de l’éthique clinique
Dans le monde de la santé, comme ailleurs, on justifie des décisions au nom de grands slogans (la liberté, la dignité, les droits de l’homme, etc.) sans savoir d’où ils viennent, ce qui les fonde et les justifie. N’est-ce pas vivre dans l’ignorance de soi-même que de revendiquer de tels principes sans jamais se demander si l’on a raison de les défendre… et parfois de les imposer ? Il appartient à la philosophie d’interroger, sans concession, nos évidences. L’enjeu est éminemment pratique : le chemin qui nous reconduit à nous-mêmes demande qu’on se détourne de ce qui empêche de penser.
Des réflexions faisant écho à chacun de nous, tels des voyages vers nous-mêmes
EXTRAIT
Le bonheur ? Il faut bien en convenir, l’évolution de la médecine actuelle laisse peu de place aux sentiments, aux émotions et, d’une façon générale, à l’humain. Certains jugeront peut-être le propos un peu sévère. Car l’intérêt grandissant pour l’éthique témoigne au contraire de ce souci d’humaniser les lieux de soins, précisément en rendant à l’humain – et donc à son souci légitime de bonheur – la place centrale qui lui revient : l’existence d’un comité consultatif de bioéthique pour le pays, l’obligation pour les hôpitaux d’avoir un comité d’éthique, l’apparition de cours d’éthique dans la formation des médecins et des infirmières, la multiplication des formations en éthique, des supervisions pour les professionnels, en sont autant de signes visibles.
A PROPOS DE L’AUTEUR
L’auteur de ce recueil est philosophe, professeur à l’Université de Namur, conseiller en éthique dans le monde de la santé et rédacteur en chef de la revue Ethica Clinica.
Approche philosophique de l’éthique clinique
Dans le monde de la santé, comme ailleurs, on justifie des décisions au nom de grands slogans (la liberté, la dignité, les droits de l’homme, etc.) sans savoir d’où ils viennent, ce qui les fonde et les justifie. N’est-ce pas vivre dans l’ignorance de soi-même que de revendiquer de tels principes sans jamais se demander si l’on a raison de les défendre… et parfois de les imposer ? Il appartient à la philosophie d’interroger, sans concession, nos évidences. L’enjeu est éminemment pratique : le chemin qui nous reconduit à nous-mêmes demande qu’on se détourne de ce qui empêche de penser.
Des réflexions faisant écho à chacun de nous, tels des voyages vers nous-mêmes
EXTRAIT
Le bonheur ? Il faut bien en convenir, l’évolution de la médecine actuelle laisse peu de place aux sentiments, aux émotions et, d’une façon générale, à l’humain. Certains jugeront peut-être le propos un peu sévère. Car l’intérêt grandissant pour l’éthique témoigne au contraire de ce souci d’humaniser les lieux de soins, précisément en rendant à l’humain – et donc à son souci légitime de bonheur – la place centrale qui lui revient : l’existence d’un comité consultatif de bioéthique pour le pays, l’obligation pour les hôpitaux d’avoir un comité d’éthique, l’apparition de cours d’éthique dans la formation des médecins et des infirmières, la multiplication des formations en éthique, des supervisions pour les professionnels, en sont autant de signes visibles.
A PROPOS DE L’AUTEUR
L’auteur de ce recueil est philosophe, professeur à l’Université de Namur, conseiller en éthique dans le monde de la santé et rédacteur en chef de la revue Ethica Clinica.