Author: | Louise Ackermann | ISBN: | 1230000264702 |
Publisher: | PRB | Publication: | August 30, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louise Ackermann |
ISBN: | 1230000264702 |
Publisher: | PRB |
Publication: | August 30, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
POÉSIES PHILOSOPHIQUES - Louise Ackermann
Louise-Victorine Ackermann (1813 - 1890), est une poétesse française.
POÉSIES PHILOSOPHIQUES :
Extrait :
Je ne vous offre plus pour toutes mélodies
Que des cris de révolte et des rimes hardies.
Oui ! Mais en m’écoutant si vous alliez pâlir ?
Si, surpris des éclats de ma verve imprudente,
Vous maudissiez la voix énergique et stridente
Qui vous aura fait tressaillir ?
Pourtant, quand je m’élève à des notes pareilles,
Je ne prétends blesser les cœurs ni les oreilles.
Même les plus craintifs n’ont point à s’alarmer ;
L’accent désespéré sans doute ici domine,
Mais je n’ai pas tiré ces sons de ma poitrine
Pour le plaisir de blasphémer.
Comment ? la Liberté déchaîne ses colères ;
Partout, contre l’effort des erreurs séculaires ;
La Vérité combat pour s’ouvrir un chemin ;
Et je ne prendrais pas parti de ce grand drame ?
Quoi ! ce cœur qui bat là, pour être un cœur de femme,
En est-il moins un cœur humain ?
Table des Matières :
POÉSIES PHILOSOPHIQUES
Mon Livre
À la Comète de 1861
Les Malheureux
L’Amour et la Mort
Le Positivisme
Le Nuage
Prométhée
Paroles d’un Amant
La Nature à l’Homme
L’Homme à la Nature
La Guerre
Ô Nature ! bientôt…
Satan
De la Lumière !
Pascal
L’Idéal
L’Homme
Non, ton éternité…
Le Déluge
Le Cri
À propos
POÉSIES PHILOSOPHIQUES - Louise Ackermann
Louise-Victorine Ackermann (1813 - 1890), est une poétesse française.
POÉSIES PHILOSOPHIQUES :
Extrait :
Je ne vous offre plus pour toutes mélodies
Que des cris de révolte et des rimes hardies.
Oui ! Mais en m’écoutant si vous alliez pâlir ?
Si, surpris des éclats de ma verve imprudente,
Vous maudissiez la voix énergique et stridente
Qui vous aura fait tressaillir ?
Pourtant, quand je m’élève à des notes pareilles,
Je ne prétends blesser les cœurs ni les oreilles.
Même les plus craintifs n’ont point à s’alarmer ;
L’accent désespéré sans doute ici domine,
Mais je n’ai pas tiré ces sons de ma poitrine
Pour le plaisir de blasphémer.
Comment ? la Liberté déchaîne ses colères ;
Partout, contre l’effort des erreurs séculaires ;
La Vérité combat pour s’ouvrir un chemin ;
Et je ne prendrais pas parti de ce grand drame ?
Quoi ! ce cœur qui bat là, pour être un cœur de femme,
En est-il moins un cœur humain ?
Table des Matières :
POÉSIES PHILOSOPHIQUES
Mon Livre
À la Comète de 1861
Les Malheureux
L’Amour et la Mort
Le Positivisme
Le Nuage
Prométhée
Paroles d’un Amant
La Nature à l’Homme
L’Homme à la Nature
La Guerre
Ô Nature ! bientôt…
Satan
De la Lumière !
Pascal
L’Idéal
L’Homme
Non, ton éternité…
Le Déluge
Le Cri
À propos