Author: | Émile Zola | ISBN: | 1230001393118 |
Publisher: | PRB | Publication: | October 20, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Émile Zola |
ISBN: | 1230001393118 |
Publisher: | PRB |
Publication: | October 20, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Pot-Bouille est un roman de la série "les Rougon-Macquart" de l'écrivain français Émile Zola (1840 – 1902).
Le mot « pot-bouille » désignait au XIXe siècle en langage familier la cuisine ordinaire des ménages, en gros synonyme de popote. Mais il n’est pas question de cuisine, sinon au sens figuré : Zola veut en effet montrer l’envers du décor d’un grand immeuble parisien où, derrière un luxe de façade, vivent des familles bourgeoises dont le comportement quotidien est aussi peu ragoûtant qu’un médiocre brouet, un pot-bouille.
Résumé :
Comme dans les autres romans de cette série, il y a une visite détaillée de chaque appartement, mettant en valeur la mesquinerie et les vices plus ou moins cachés de chacun. Le héros est Octave Mouret. Il a 22 ans, et d’aspect très soigné. Il est logé par les Campardon, trouple provençal composé du mari, de la femme et de la cousine Gasparine. Il devient rapidement l’ennemi de Gasparine, « l’autre madame Campardon ». Venant de Marseille, pour avoir une situation dans le haut commerce, il a déjà des rentes et de l’argent à placer. Campardon lui trouve rapidement un emploi chez les Hédouin, qui dirigent Au Bonheur des Dames, un petit magasin qui n’a alors pas vraiment pignon sur rue. Octave, qui est arrivé avec la ferme idée de conquérir la Parisienne, fait déjà son choix parmi les femmes du coin.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Rue Neuve-Saint-Augustin, un embarras de voitures arrêta le fiacre chargé de trois malles, qui amenait Octave de la gare de Lyon. Le jeune homme baissa la glace d’une portière, malgré le froid déjà vif de cette sombre après-midi de novembre. Il restait surpris de la brusque tombée du jour, dans ce quartier aux rues étranglées, toutes grouillantes de foule. Les jurons des cochers tapant sur les chevaux qui s’ébrouaient, les coudoiements sans fin des trottoirs, la file pressée des boutiques débordantes de commis et de clients, l’étourdissaient ; car, s’il avait rêvé Paris plus propre, il ne l’espérait pas d’un commerce aussi âpre, il le sentait publiquement ouvert aux appétits des gaillards solides...
Pot-Bouille est un roman de la série "les Rougon-Macquart" de l'écrivain français Émile Zola (1840 – 1902).
Le mot « pot-bouille » désignait au XIXe siècle en langage familier la cuisine ordinaire des ménages, en gros synonyme de popote. Mais il n’est pas question de cuisine, sinon au sens figuré : Zola veut en effet montrer l’envers du décor d’un grand immeuble parisien où, derrière un luxe de façade, vivent des familles bourgeoises dont le comportement quotidien est aussi peu ragoûtant qu’un médiocre brouet, un pot-bouille.
Résumé :
Comme dans les autres romans de cette série, il y a une visite détaillée de chaque appartement, mettant en valeur la mesquinerie et les vices plus ou moins cachés de chacun. Le héros est Octave Mouret. Il a 22 ans, et d’aspect très soigné. Il est logé par les Campardon, trouple provençal composé du mari, de la femme et de la cousine Gasparine. Il devient rapidement l’ennemi de Gasparine, « l’autre madame Campardon ». Venant de Marseille, pour avoir une situation dans le haut commerce, il a déjà des rentes et de l’argent à placer. Campardon lui trouve rapidement un emploi chez les Hédouin, qui dirigent Au Bonheur des Dames, un petit magasin qui n’a alors pas vraiment pignon sur rue. Octave, qui est arrivé avec la ferme idée de conquérir la Parisienne, fait déjà son choix parmi les femmes du coin.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Rue Neuve-Saint-Augustin, un embarras de voitures arrêta le fiacre chargé de trois malles, qui amenait Octave de la gare de Lyon. Le jeune homme baissa la glace d’une portière, malgré le froid déjà vif de cette sombre après-midi de novembre. Il restait surpris de la brusque tombée du jour, dans ce quartier aux rues étranglées, toutes grouillantes de foule. Les jurons des cochers tapant sur les chevaux qui s’ébrouaient, les coudoiements sans fin des trottoirs, la file pressée des boutiques débordantes de commis et de clients, l’étourdissaient ; car, s’il avait rêvé Paris plus propre, il ne l’espérait pas d’un commerce aussi âpre, il le sentait publiquement ouvert aux appétits des gaillards solides...