Quel lecteur du Seigneur des Anneaux n’a pas déjà songé à marcher dans les pas de Bilbon, de Frodon ou de Tom Bombadil sur les chemins de l’aimable pays des Hobbits ?
Souvent traversée et quittée en hâte par des personnages préoccupés par leurs propres quêtes, la Comté de J.R.R. Tolkien (1892-1973) méritait qu’on s’y attarde un peu. Quel lecteur ne s’est pas étonné de l’apparence de réalité qu’offre ce monde rural imaginaire pourtant si familier et si parfaitement cohérent ? En passant par les agréables sentiers de la géographie, de la toponymie, de l’onomastique, à la rencontre de mots exprimés dans des langues historiques ou imaginaires, les Promenades au Pays des Hobbits offrent au lecteur sept itinéraires à travers la Comté, dans ses villages, ses collines, ses forêts, le long de ses rivières et de ses étangs cernés de joncheraies. Autant de motifs qui se côtoient et se répondent d’un texte à l’autre, de romans en poèmes, en formant les somptueux tableaux campagnards d’un univers secondaire qui évoque fortement une Angleterre rurale chère aux souvenirs de J.R.R. Tolkien, dont on célèbre cette année les 120 ans de sa naissance
Une escapade racontée par Rodolphe Turlin sur les traces de Bilbon et autres Hobbits.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Admirateur de longue date et lecteur attentif de J.R.R. Tolkien et de l’ensemble de son œuvre, Jean-Rodolphe Turlin s’est spécialisé depuis la fin des années quatre-vingt-dix dans l’étude du petit univers des Hobbits auxquels il a consacré plusieurs articles sur internet. Il fait également partie des contributeurs du Dictionnaire Tolkien, publié aux éditions du C.N.R.S
EXTRAIT
Au hasard d’une promenade champêtre, un vieil orme au feuillage dense surgit devant moi, surplombant le détour du chemin que je m’apprêtais à parcourir. Témoin rare d’un autre temps et survivant de son espèce décimée par la maladie, l’orme centenaire domine l’allée rustique de son houppier royal et presque surnaturel, comme autrefois ses semblables trônaient au coeur de nombreux villages. Ses feuilles bruissent sous un vent à peine perceptible, invitant l’intrus que je suis à apprécier la douce mélodie de la nature. Un couple de racines sort du talus mousseux comme deux accoudoirs d’un confortable fauteuil. Séduit et confiant, je m’installe.
Quel lecteur du Seigneur des Anneaux n’a pas déjà songé à marcher dans les pas de Bilbon, de Frodon ou de Tom Bombadil sur les chemins de l’aimable pays des Hobbits ?
Souvent traversée et quittée en hâte par des personnages préoccupés par leurs propres quêtes, la Comté de J.R.R. Tolkien (1892-1973) méritait qu’on s’y attarde un peu. Quel lecteur ne s’est pas étonné de l’apparence de réalité qu’offre ce monde rural imaginaire pourtant si familier et si parfaitement cohérent ? En passant par les agréables sentiers de la géographie, de la toponymie, de l’onomastique, à la rencontre de mots exprimés dans des langues historiques ou imaginaires, les Promenades au Pays des Hobbits offrent au lecteur sept itinéraires à travers la Comté, dans ses villages, ses collines, ses forêts, le long de ses rivières et de ses étangs cernés de joncheraies. Autant de motifs qui se côtoient et se répondent d’un texte à l’autre, de romans en poèmes, en formant les somptueux tableaux campagnards d’un univers secondaire qui évoque fortement une Angleterre rurale chère aux souvenirs de J.R.R. Tolkien, dont on célèbre cette année les 120 ans de sa naissance
Une escapade racontée par Rodolphe Turlin sur les traces de Bilbon et autres Hobbits.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Admirateur de longue date et lecteur attentif de J.R.R. Tolkien et de l’ensemble de son œuvre, Jean-Rodolphe Turlin s’est spécialisé depuis la fin des années quatre-vingt-dix dans l’étude du petit univers des Hobbits auxquels il a consacré plusieurs articles sur internet. Il fait également partie des contributeurs du Dictionnaire Tolkien, publié aux éditions du C.N.R.S
EXTRAIT
Au hasard d’une promenade champêtre, un vieil orme au feuillage dense surgit devant moi, surplombant le détour du chemin que je m’apprêtais à parcourir. Témoin rare d’un autre temps et survivant de son espèce décimée par la maladie, l’orme centenaire domine l’allée rustique de son houppier royal et presque surnaturel, comme autrefois ses semblables trônaient au coeur de nombreux villages. Ses feuilles bruissent sous un vent à peine perceptible, invitant l’intrus que je suis à apprécier la douce mélodie de la nature. Un couple de racines sort du talus mousseux comme deux accoudoirs d’un confortable fauteuil. Séduit et confiant, je m’installe.