ROULETABILLE CHEZ LE TSARGaston LerouxCollection« Les classiques YouScribe »Faites comme Gaston Leroux,publiez vos textes sur YouScribeYouScribe vous permet de publier vos écrits pour les partager et les vendre.C’est simple et gratuit.Suivez-nous sur : ISBN 978-2-8206-0617-4I – Gaieté et dynamite– Barinia, le jeune étranger est arrivé.– Où l’as-tu mis ?– Oh ! il est resté dans la loge.– Je t’avais dit de le conduire dans le petit salon de Natacha :tu ne m’as donc pas compris, Ermolaï ?– Excusez-moi, barinia, mais le jeune étranger, lorsque j’aivoulu le fouiller, m’a envoyé un solide coup de pied dans leventre.– Lui as-tu dit que tout le monde était fouillé avant d’entrerdans la propriété, que c’était l’ordre, et que ma mère elle-mêmes’y soumettait ?– Je lui ai dit tout cela, barinia, et je lui ai parlé de la mère deMadame.– Qu’est-ce qu’il t’a répondu ?– Qu’il n’était pas la mère de Madame. Il était comme enragé.– Eh bien, fais-le entrer sans le fouiller.– Le pristaff ne sera pas content.– Je commande.Ermolaï s’inclina et descendit dans le jardin. La barinia quittala véranda où elle venait d’avoir cette conversation avec le vieilintendant du Général Trébassof, son mari, et rentra dans la salleà manger de sa datcha des îles où le joyeux Conseiller d’EmpireIvan Pétrovitch racontait aux convives amusés sa dernière farcede chez Cubat. Il y avait là bruyante compagnie et le moins gain’était pas le Général qui allongeait sur un fauteuil ...
ROULETABILLE CHEZ LE TSARGaston LerouxCollection« Les classiques YouScribe »Faites comme Gaston Leroux,publiez vos textes sur YouScribeYouScribe vous permet de publier vos écrits pour les partager et les vendre.C’est simple et gratuit.Suivez-nous sur : ISBN 978-2-8206-0617-4I – Gaieté et dynamite– Barinia, le jeune étranger est arrivé.– Où l’as-tu mis ?– Oh ! il est resté dans la loge.– Je t’avais dit de le conduire dans le petit salon de Natacha :tu ne m’as donc pas compris, Ermolaï ?– Excusez-moi, barinia, mais le jeune étranger, lorsque j’aivoulu le fouiller, m’a envoyé un solide coup de pied dans leventre.– Lui as-tu dit que tout le monde était fouillé avant d’entrerdans la propriété, que c’était l’ordre, et que ma mère elle-mêmes’y soumettait ?– Je lui ai dit tout cela, barinia, et je lui ai parlé de la mère deMadame.– Qu’est-ce qu’il t’a répondu ?– Qu’il n’était pas la mère de Madame. Il était comme enragé.– Eh bien, fais-le entrer sans le fouiller.– Le pristaff ne sera pas content.– Je commande.Ermolaï s’inclina et descendit dans le jardin. La barinia quittala véranda où elle venait d’avoir cette conversation avec le vieilintendant du Général Trébassof, son mari, et rentra dans la salleà manger de sa datcha des îles où le joyeux Conseiller d’EmpireIvan Pétrovitch racontait aux convives amusés sa dernière farcede chez Cubat. Il y avait là bruyante compagnie et le moins gain’était pas le Général qui allongeait sur un fauteuil ...