Author: | Honoré de Balzac | ISBN: | 1230001453065 |
Publisher: | PRB | Publication: | December 3, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Honoré de Balzac |
ISBN: | 1230001453065 |
Publisher: | PRB |
Publication: | December 3, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Un début dans la vie est un roman de l'écrivain français Honoré de Balzac (1799 – 1850).
On retrouve dans ce roman Joseph Bridau, le peintre de La Rabouilleuse, élève d'Hippolyte Schinner. Dans ce récit en trois parties, le personnage principal est un adolescent, Oscar, qui a honte de sa pauvreté, et aussi de sa mère. Il est à l’âge où on rêve de « faire carrière ». Balzac y maintient avec talent le suspense dans un style vif qui semble un défi aux reproches qu’on pouvait lui faire sur ses descriptions interminables.
Résumé :
Dans le « coucou » du père Pierrotin, en route pour L'Isle-Adam, le Comte de Sérisy, sénateur, voyage incognito. Dans cette même voiture, où chaque occupant fait assaut de fanfaronnade, se trouve également le jeune Oscar Husson réputé « bon à rien », que sa mère a recommandé à la bienveillance de Monsieur Moreau, régisseur du domaine de Sérizy situé à Presles. Chaque personnage se vantant d’être plus important qu’il n’est, Oscar se croit obligé de se joindre au chœur des fanfaronnades et prétend connaître Monsieur de Sérisy dont il fait une description pour le moins fantaisiste. Le ministre serait atteint d’une maladie et sa femme, la comtesse de Sérisy, pour cette raison, l’abandonnerait. Très fâché de ces bavardages, le ministre fera tout pour empêcher le jeune homme de faire carrière. Oscar est donc confronté à son premier échec, cependant que Sérisy étale son luxe et sa splendeur.
Extrait :
Les chemins de fer, dans un avenir aujourd’hui peu éloigné, doivent faire disparaître certaines industries, en modifier quelques autres, et surtout celles qui concernent les différents modes de transport en usage pour les environs de Paris. Aussi, bientôt les personnes et les choses qui sont les éléments de cette Scène lui donneront-elles le mérite d’un travail d’archéologie. Nos neveux ne seront-ils pas enchantés de connaître le matériel social d’une époque qu’ils nommeront le vieux temps ?
Ainsi les pittoresques coucous qui stationnaient sur la place de la Concorde en encombrant le Cours-la-Reine, les coucous si florissants pendant un siècle, si nombreux encore en 1830, n’existent plus ; et, par la plus attrayante solennité champêtre, à peine en aperçoit-on un sur la route en 1842. En 1842, les lieux célèbres par leurs sites, et nommés Environs de Paris, ne possédaient pas tous un service de messageries régulier.
Néanmoins les Touchard père et fils avaient conquis le monopole du transport pour les villes les plus populeuses, dans un rayon de quinze lieues ; et leur entreprise constituait un magnifique établissement situé rue du Faubourg Saint-Denis. Malgré leur ancienneté, malgré leurs efforts, leurs capitaux et tous les avantages d’une centralisation puissante, les messageries Touchard trouvaient dans les coucous du faubourg Saint-Denis des concurrents pour les points situés à sept ou huit lieues à la ronde...
Un début dans la vie est un roman de l'écrivain français Honoré de Balzac (1799 – 1850).
On retrouve dans ce roman Joseph Bridau, le peintre de La Rabouilleuse, élève d'Hippolyte Schinner. Dans ce récit en trois parties, le personnage principal est un adolescent, Oscar, qui a honte de sa pauvreté, et aussi de sa mère. Il est à l’âge où on rêve de « faire carrière ». Balzac y maintient avec talent le suspense dans un style vif qui semble un défi aux reproches qu’on pouvait lui faire sur ses descriptions interminables.
Résumé :
Dans le « coucou » du père Pierrotin, en route pour L'Isle-Adam, le Comte de Sérisy, sénateur, voyage incognito. Dans cette même voiture, où chaque occupant fait assaut de fanfaronnade, se trouve également le jeune Oscar Husson réputé « bon à rien », que sa mère a recommandé à la bienveillance de Monsieur Moreau, régisseur du domaine de Sérizy situé à Presles. Chaque personnage se vantant d’être plus important qu’il n’est, Oscar se croit obligé de se joindre au chœur des fanfaronnades et prétend connaître Monsieur de Sérisy dont il fait une description pour le moins fantaisiste. Le ministre serait atteint d’une maladie et sa femme, la comtesse de Sérisy, pour cette raison, l’abandonnerait. Très fâché de ces bavardages, le ministre fera tout pour empêcher le jeune homme de faire carrière. Oscar est donc confronté à son premier échec, cependant que Sérisy étale son luxe et sa splendeur.
Extrait :
Les chemins de fer, dans un avenir aujourd’hui peu éloigné, doivent faire disparaître certaines industries, en modifier quelques autres, et surtout celles qui concernent les différents modes de transport en usage pour les environs de Paris. Aussi, bientôt les personnes et les choses qui sont les éléments de cette Scène lui donneront-elles le mérite d’un travail d’archéologie. Nos neveux ne seront-ils pas enchantés de connaître le matériel social d’une époque qu’ils nommeront le vieux temps ?
Ainsi les pittoresques coucous qui stationnaient sur la place de la Concorde en encombrant le Cours-la-Reine, les coucous si florissants pendant un siècle, si nombreux encore en 1830, n’existent plus ; et, par la plus attrayante solennité champêtre, à peine en aperçoit-on un sur la route en 1842. En 1842, les lieux célèbres par leurs sites, et nommés Environs de Paris, ne possédaient pas tous un service de messageries régulier.
Néanmoins les Touchard père et fils avaient conquis le monopole du transport pour les villes les plus populeuses, dans un rayon de quinze lieues ; et leur entreprise constituait un magnifique établissement situé rue du Faubourg Saint-Denis. Malgré leur ancienneté, malgré leurs efforts, leurs capitaux et tous les avantages d’une centralisation puissante, les messageries Touchard trouvaient dans les coucous du faubourg Saint-Denis des concurrents pour les points situés à sept ou huit lieues à la ronde...