Author: | Élula Perrin | ISBN: | 9782402113632 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Double interligne) | Language: | French |
Author: | Élula Perrin |
ISBN: | 9782402113632 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Double interligne) |
Language: | French |
« Le Chinois conduit la voiture vite et bien, mais la circulation est devenue plus importante, les autocars stoppent à tous les arrêts pour embarquer des gens qui vont travailler à Nice et il est parfois obligé de ralentir. À Biot, le feu rouge n’en finit plus et Juana énervée tapote sur le rebord de son siège. - Que va-t-on faire de cette chose ? interroge le Chinois pour distraire Juana et interrompre ce pianotement qui l’agace. - Tu le sais bien. On ne peut pas le laisser partir comme ça. Il ira chialer au premier commissariat qu’il rencontrera sur son chemin. Ça n’a pas de nerfs, ces gens-là. Elle plissa les yeux et son regard se fit plus dur. Et je ne veux pas de flics dans cette affaire. Ces types, ça ne regarde que nous. Je les veux, moi et personne d’autre ! - Et l’argent aussi, complète le Chinois. - Et l’argent aussi, bien sûr. Tu ne crois pas qu’on va laisser passer ça ! Le culot qu’ils ont eu… - Ou alors, c’est un gang très puissant ! - Non ! Riposte-t-elle violemment. Quel gang ? Tu sais bien que le Patron fait la loi dans cette branche-là. Personne s’amuserait à lui jouer un tour pareil. Sauf des petits minables qui ne se rendent pas compte où ils ont mis les pieds ! Sous son hâle, deux plaques rouges apparaissent sur ses pommettes hautes, qui confèrent à son visage un air de déesse hindoue. »
« Le Chinois conduit la voiture vite et bien, mais la circulation est devenue plus importante, les autocars stoppent à tous les arrêts pour embarquer des gens qui vont travailler à Nice et il est parfois obligé de ralentir. À Biot, le feu rouge n’en finit plus et Juana énervée tapote sur le rebord de son siège. - Que va-t-on faire de cette chose ? interroge le Chinois pour distraire Juana et interrompre ce pianotement qui l’agace. - Tu le sais bien. On ne peut pas le laisser partir comme ça. Il ira chialer au premier commissariat qu’il rencontrera sur son chemin. Ça n’a pas de nerfs, ces gens-là. Elle plissa les yeux et son regard se fit plus dur. Et je ne veux pas de flics dans cette affaire. Ces types, ça ne regarde que nous. Je les veux, moi et personne d’autre ! - Et l’argent aussi, complète le Chinois. - Et l’argent aussi, bien sûr. Tu ne crois pas qu’on va laisser passer ça ! Le culot qu’ils ont eu… - Ou alors, c’est un gang très puissant ! - Non ! Riposte-t-elle violemment. Quel gang ? Tu sais bien que le Patron fait la loi dans cette branche-là. Personne s’amuserait à lui jouer un tour pareil. Sauf des petits minables qui ne se rendent pas compte où ils ont mis les pieds ! Sous son hâle, deux plaques rouges apparaissent sur ses pommettes hautes, qui confèrent à son visage un air de déesse hindoue. »