Author: | Octave Mirbeau | ISBN: | 1230000319829 |
Publisher: | HG | Publication: | March 25, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Octave Mirbeau |
ISBN: | 1230000319829 |
Publisher: | HG |
Publication: | March 25, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait:
Le théâtre représente la terrasse d’une maison de campagne dans
les environs de Paris. Sur la terrasse, une table de jardin, des
fauteuils d’osier, des fauteuils américains, chaises et pliants.
Au lever du rideau, la femme, conduite et soutenue par sa camériste,
descend le perron de la maison et marche, péniblement, en soufflant,
en criant, vers la table. Le mari vient derrière qui porte, sur son bras,
des couvertures de laine chaude. La femme est tout entière enveloppée d’un
manteau. Son visage disparaît sous les plis d’une dentelle blanche. Bien
qu’elle soit aidée par la femme de chambre, elle s’appuie, lourdement, à
chaque pas qu’elle fait, sur une canne à béquille. De temps en temps,
elle s’arrête et se plaint.
C’est le soir, après le dîner, un soir d’été qui tombe, silencieux,
calme et très clair, sur le jardin, dont les massifs, sur le ciel pur,
sans nuages, s’assombrissent. Les fenêtres du rez-de-chaussée de la maison
sont éclairées par une lumière rouge.
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait:
Le théâtre représente la terrasse d’une maison de campagne dans
les environs de Paris. Sur la terrasse, une table de jardin, des
fauteuils d’osier, des fauteuils américains, chaises et pliants.
Au lever du rideau, la femme, conduite et soutenue par sa camériste,
descend le perron de la maison et marche, péniblement, en soufflant,
en criant, vers la table. Le mari vient derrière qui porte, sur son bras,
des couvertures de laine chaude. La femme est tout entière enveloppée d’un
manteau. Son visage disparaît sous les plis d’une dentelle blanche. Bien
qu’elle soit aidée par la femme de chambre, elle s’appuie, lourdement, à
chaque pas qu’elle fait, sur une canne à béquille. De temps en temps,
elle s’arrête et se plaint.
C’est le soir, après le dîner, un soir d’été qui tombe, silencieux,
calme et très clair, sur le jardin, dont les massifs, sur le ciel pur,
sans nuages, s’assombrissent. Les fenêtres du rez-de-chaussée de la maison
sont éclairées par une lumière rouge.