Author: | Robert Solé, Jean-Michel Bezat | ISBN: | 9782402012393 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Le Pré aux Clercs) | Language: | French |
Author: | Robert Solé, Jean-Michel Bezat |
ISBN: | 9782402012393 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Le Pré aux Clercs) |
Language: | French |
L’Europe lui retire certaines de ses prérogatives, la décentralisation diminue son pouvoir, la privatisation (on dit aujourd’hui « ouverture de capital ») des entreprises nationalisées lui ôte peu à peu son pouvoir économique… Partout, l’État recule. Un moderne Dictionnaire des idées reçues, à l’article « État », ferait figurer : « à réformer ». Comme un moteur qui a trop servi, il a besoin d’une sérieuse révision, mais il ne peut être immobilisé au garage. Il faut donc le changer tout en continuant à avancer, et c’est le plus difficile. Comment convaincre nos deux millions de fonctionnaires hostiles à tout changement de cette nécessaire réforme ? L’État, en effet, est menacé de faillite en 2010 ou 2015, par le paiement des retraites de ses fonctionnaires, dont le nombre n’a cessé de croître depuis trente ans, et notamment depuis 1981. Fuite des énarques vers le privé, jongleries budgétaires insensées, impuissance de certains de ses serviteurs, résistance passive des grands corps de l’État, opacité totale des comptes de la fonction publique… Cette enquête-diagnostic fait froid dans le dos.
L’Europe lui retire certaines de ses prérogatives, la décentralisation diminue son pouvoir, la privatisation (on dit aujourd’hui « ouverture de capital ») des entreprises nationalisées lui ôte peu à peu son pouvoir économique… Partout, l’État recule. Un moderne Dictionnaire des idées reçues, à l’article « État », ferait figurer : « à réformer ». Comme un moteur qui a trop servi, il a besoin d’une sérieuse révision, mais il ne peut être immobilisé au garage. Il faut donc le changer tout en continuant à avancer, et c’est le plus difficile. Comment convaincre nos deux millions de fonctionnaires hostiles à tout changement de cette nécessaire réforme ? L’État, en effet, est menacé de faillite en 2010 ou 2015, par le paiement des retraites de ses fonctionnaires, dont le nombre n’a cessé de croître depuis trente ans, et notamment depuis 1981. Fuite des énarques vers le privé, jongleries budgétaires insensées, impuissance de certains de ses serviteurs, résistance passive des grands corps de l’État, opacité totale des comptes de la fonction publique… Cette enquête-diagnostic fait froid dans le dos.