Author: | Eusèbe Salverte | ISBN: | 1230002234052 |
Publisher: | Sibelahouel | Publication: | March 24, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Eusèbe Salverte |
ISBN: | 1230002234052 |
Publisher: | Sibelahouel |
Publication: | March 24, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Édition 1829
Ouvrage complet
443 pages
TABLE SOMMAIRE
CHAPITRE I
L'homme est crédule, parce qu'il est naturellement véridique. En agissant sur ses passions, par sa crédulité, des hommes supérieurs l'ont ployé à une soumission religieuse. Les récits des merveilles qui les conduisaient à ce but ne sont pas tous controuvés. Il est utile autant que curieux d'étudier les faits que ces récits renferment, et les causes dont les faits dérivent.
CHAPITRE II
Distinction des prodiges et des miracles. Motifs qui rendent croyables les récits merveilleux : 1° le nombre et la concordance des récits et la confiance que méritent les observateurs et les témoins; 2° la possibilité de faire disparaître le merveilleux en remontant à quelqu'une des causes principales qui ont pu donner à un fait naturel une couleur merveilleuse.
CHAPITRE III
Enumération et discussion de ces causes. Apparences décevantes et jeux de la Nature. Exagération des détails d'un phénomène ou de sa durée. Expressions impropres ou mal comprises et mal traduites. Expressions figurées style poétique. Explications erronées de représentations emblématiques. Apologues et allégories adoptés comme des faits réels.
CHAPITRE IV
Phénomènes réels, mais rares présentés comme des prodiges dus à l'intervention de la divinité, et présentés avec succès parce qu'on ignorait qu'un phénomène fût local ou périodique parce qu'on avait oublié un fait naturel qui, dans le principe, aurait écarté l'idée du merveilleux; souvent enfin parce qu'il eût été dangereux de chercher à détromper une multitude séduite. L'observation de ces phénomènes étendait les connaissances scientifiques des prêtres. Véridiques sur ce point, les écrivains anciens le sont aussi dans ce qu'ils disent des œuvres magiques.
CHAPITRE V
Magie. Antiquité et universalité de la croyance à la magie. Ses œuvres furent attribuées également au bon et au mauvais principe. On n'a point cru dans l'antiquité qu'elles fussent le renversement de l'ordre naturel. On n'en contestait point la réalité, lors même qu'elles étaient produites par les sectateurs d'une religion ennemie.
CHAPITRE VI.
Lutte d'habileté entre les Thaumaturges le vainqueur était reconnu pour tenir sa science du Dieu le plus puissant. Cette science avait pour base la physique expérimentale. Preuves tirées, 1° de la conduite des Thaumaturges ; 2° de ce qu'ils ont dit eux-mêmes sur la magie; 3° les génies invoqués par les magiciens ont tantôt désigné les agents physiques ou chimiques qui servaient aux opérations de la science occulte tantôt les hommes qui cultivaient cette science; 4° la magie de Chaldéens comprenait toutes les sciences occultes.
CHAPITRE VII.
Erreurs mêlées aux connaissances positives elles sont nées, tantôt d'impostures volontaires et tantôt du mystère qui enveloppait la science sacrée. Impostures, promesses exagérées des Thaumaturges ; charlatanisme, escamotage; tours d'adresse plus ou moins grossiers; emploi du sort, et facilité d'en diriger le résultat. Oracles : à l'équivoque, à l'imposture, se joignirent, pour assurer leurs succès, des moyens naturels tels que le prestige du ventriloquisme, les vertiges, etc. ; et enfin des observations exactes, mais très-simples.
CHAPITRE VIII
Garanties du mystère qui enveloppait les sciences occultes. Hiéroglyphes idiome et écriture sacrés inconnus aux profanes ; langage énigmatique des évocations ; révélations graduées, partielles, et qu'un petit nombre de prêtres obtenaient dans leur plénitude ; religion du serment ; mensonge sur la nature des procédés et l'étendue des œuvres magiques.
Conséquences du mystère : 1° entre les mains des Thaumaturges, la science magique se dégrade, réduite à une pratique dénuée de théorie et dont les formules même finissent par n'être plus comprises ; 2° l'ignorance où l'on est des limites qui circonscrivent son pouvoir, le désir de deviner ses secrets, et l'habitude d'attribuer l'efficacité de ceux-ci aux procédés que la science emploie ostensiblement, font germer, parmi la multitude, les erreurs les plus grossières.
CHAPITRE IX
Malgré la rivalité des religions, l'esprit de la forme fixe de civilisation maintient le mystère dans les temples et dans les écoles philosophiques. Il en est, à la longue, banni par l'influence de la civilisation perfectible. 1° Communication habituelle des Grecs avec les successeurs des mages, dispersés dans l'Asie après la mort de Smerdis ; première révélation de la magie; 2° l'appauvrissement de l'Egypte, après la conquête des Romains, fait affluer à Rome des prêtres de grades inférieurs, qui y trafiquent des secrets des temples; 3° les polythéistes qui se convertissent au christianisme apportent dans son sein les connaissances magiques qu'ils possèdent.
A cette dernière époque, des débris de la science sacrée subsistent, 1° dans les écoles des philosophes théurgistes ; 2° en la possession des prêtres errants, et surtout des prêtres égyptiens. On peut, sans invraisemblance, assigner pour successeurs, aux premiers, les Sociétés secrètes d'Europe ; aux seconds les sorciers modernes.
CHAPITRE X
Enumération des merveilles que la pratique des sciences occultes donnait au Thaumaturge la possibilité d'opérer.
CHAPITRE XI
Merveilles opérées par la mécanique : planchers mouvants, automates, essais dans l'art de s'élever en l'air.
CHAPITRE XII
Acoustique : imitation du bruit du tonnerre; orgues coffres résonnants; Androïdes ou têtes parlantes, statue de Memnon.
CHAPITRE XIII.
Optique : effets semblables à ceux du Diorama, Fantasmagorie, apparitions des dieux et des ombres des morts, chambre noire, magiciens changeant d'aspect et de figure, prestige incroyable.
CHAPITRE XIV
Hydrostatique : fontaine merveilleuse d'Andros tombeau, de Bélus, statues qui versent des larmes, lampes perpétuelles. Chimie : liquides changeant de couleur, sang solidifié, se liquéfiant, liquides inflammables, la distillation et les liqueurs alcoholiques connues autrefois, même hors des temples.
CHAPITRE XV
Secrets pour se préserver de l'atteinte du feu, employés pour opérer des merveilles dans les initiations et dans les cérémonies du culte, ils servaient aussi à braver impunément les épreuves par le feu. Ils furent connus en Asie et en Italie, et mis en usage dans le Bas-Empire, et jusqu'à nos jours en Europe. Procédé pour rendre le bois incombustible.
CHAPITRE XVI
Secrets pour agir sur les sens des animaux. Exemples modernes et anciens. Pouvoir de l'harmonie, pouvoir des bons traitements, crocodiles et serpents apprivoisés ; reptiles dont on détruit ou dont on épuise le venin. Psylles anciens : la faculté qu'ils avaient de braver la morsure des serpents, mise hors de doute par des expériences...
Édition 1829
Ouvrage complet
443 pages
TABLE SOMMAIRE
CHAPITRE I
L'homme est crédule, parce qu'il est naturellement véridique. En agissant sur ses passions, par sa crédulité, des hommes supérieurs l'ont ployé à une soumission religieuse. Les récits des merveilles qui les conduisaient à ce but ne sont pas tous controuvés. Il est utile autant que curieux d'étudier les faits que ces récits renferment, et les causes dont les faits dérivent.
CHAPITRE II
Distinction des prodiges et des miracles. Motifs qui rendent croyables les récits merveilleux : 1° le nombre et la concordance des récits et la confiance que méritent les observateurs et les témoins; 2° la possibilité de faire disparaître le merveilleux en remontant à quelqu'une des causes principales qui ont pu donner à un fait naturel une couleur merveilleuse.
CHAPITRE III
Enumération et discussion de ces causes. Apparences décevantes et jeux de la Nature. Exagération des détails d'un phénomène ou de sa durée. Expressions impropres ou mal comprises et mal traduites. Expressions figurées style poétique. Explications erronées de représentations emblématiques. Apologues et allégories adoptés comme des faits réels.
CHAPITRE IV
Phénomènes réels, mais rares présentés comme des prodiges dus à l'intervention de la divinité, et présentés avec succès parce qu'on ignorait qu'un phénomène fût local ou périodique parce qu'on avait oublié un fait naturel qui, dans le principe, aurait écarté l'idée du merveilleux; souvent enfin parce qu'il eût été dangereux de chercher à détromper une multitude séduite. L'observation de ces phénomènes étendait les connaissances scientifiques des prêtres. Véridiques sur ce point, les écrivains anciens le sont aussi dans ce qu'ils disent des œuvres magiques.
CHAPITRE V
Magie. Antiquité et universalité de la croyance à la magie. Ses œuvres furent attribuées également au bon et au mauvais principe. On n'a point cru dans l'antiquité qu'elles fussent le renversement de l'ordre naturel. On n'en contestait point la réalité, lors même qu'elles étaient produites par les sectateurs d'une religion ennemie.
CHAPITRE VI.
Lutte d'habileté entre les Thaumaturges le vainqueur était reconnu pour tenir sa science du Dieu le plus puissant. Cette science avait pour base la physique expérimentale. Preuves tirées, 1° de la conduite des Thaumaturges ; 2° de ce qu'ils ont dit eux-mêmes sur la magie; 3° les génies invoqués par les magiciens ont tantôt désigné les agents physiques ou chimiques qui servaient aux opérations de la science occulte tantôt les hommes qui cultivaient cette science; 4° la magie de Chaldéens comprenait toutes les sciences occultes.
CHAPITRE VII.
Erreurs mêlées aux connaissances positives elles sont nées, tantôt d'impostures volontaires et tantôt du mystère qui enveloppait la science sacrée. Impostures, promesses exagérées des Thaumaturges ; charlatanisme, escamotage; tours d'adresse plus ou moins grossiers; emploi du sort, et facilité d'en diriger le résultat. Oracles : à l'équivoque, à l'imposture, se joignirent, pour assurer leurs succès, des moyens naturels tels que le prestige du ventriloquisme, les vertiges, etc. ; et enfin des observations exactes, mais très-simples.
CHAPITRE VIII
Garanties du mystère qui enveloppait les sciences occultes. Hiéroglyphes idiome et écriture sacrés inconnus aux profanes ; langage énigmatique des évocations ; révélations graduées, partielles, et qu'un petit nombre de prêtres obtenaient dans leur plénitude ; religion du serment ; mensonge sur la nature des procédés et l'étendue des œuvres magiques.
Conséquences du mystère : 1° entre les mains des Thaumaturges, la science magique se dégrade, réduite à une pratique dénuée de théorie et dont les formules même finissent par n'être plus comprises ; 2° l'ignorance où l'on est des limites qui circonscrivent son pouvoir, le désir de deviner ses secrets, et l'habitude d'attribuer l'efficacité de ceux-ci aux procédés que la science emploie ostensiblement, font germer, parmi la multitude, les erreurs les plus grossières.
CHAPITRE IX
Malgré la rivalité des religions, l'esprit de la forme fixe de civilisation maintient le mystère dans les temples et dans les écoles philosophiques. Il en est, à la longue, banni par l'influence de la civilisation perfectible. 1° Communication habituelle des Grecs avec les successeurs des mages, dispersés dans l'Asie après la mort de Smerdis ; première révélation de la magie; 2° l'appauvrissement de l'Egypte, après la conquête des Romains, fait affluer à Rome des prêtres de grades inférieurs, qui y trafiquent des secrets des temples; 3° les polythéistes qui se convertissent au christianisme apportent dans son sein les connaissances magiques qu'ils possèdent.
A cette dernière époque, des débris de la science sacrée subsistent, 1° dans les écoles des philosophes théurgistes ; 2° en la possession des prêtres errants, et surtout des prêtres égyptiens. On peut, sans invraisemblance, assigner pour successeurs, aux premiers, les Sociétés secrètes d'Europe ; aux seconds les sorciers modernes.
CHAPITRE X
Enumération des merveilles que la pratique des sciences occultes donnait au Thaumaturge la possibilité d'opérer.
CHAPITRE XI
Merveilles opérées par la mécanique : planchers mouvants, automates, essais dans l'art de s'élever en l'air.
CHAPITRE XII
Acoustique : imitation du bruit du tonnerre; orgues coffres résonnants; Androïdes ou têtes parlantes, statue de Memnon.
CHAPITRE XIII.
Optique : effets semblables à ceux du Diorama, Fantasmagorie, apparitions des dieux et des ombres des morts, chambre noire, magiciens changeant d'aspect et de figure, prestige incroyable.
CHAPITRE XIV
Hydrostatique : fontaine merveilleuse d'Andros tombeau, de Bélus, statues qui versent des larmes, lampes perpétuelles. Chimie : liquides changeant de couleur, sang solidifié, se liquéfiant, liquides inflammables, la distillation et les liqueurs alcoholiques connues autrefois, même hors des temples.
CHAPITRE XV
Secrets pour se préserver de l'atteinte du feu, employés pour opérer des merveilles dans les initiations et dans les cérémonies du culte, ils servaient aussi à braver impunément les épreuves par le feu. Ils furent connus en Asie et en Italie, et mis en usage dans le Bas-Empire, et jusqu'à nos jours en Europe. Procédé pour rendre le bois incombustible.
CHAPITRE XVI
Secrets pour agir sur les sens des animaux. Exemples modernes et anciens. Pouvoir de l'harmonie, pouvoir des bons traitements, crocodiles et serpents apprivoisés ; reptiles dont on détruit ou dont on épuise le venin. Psylles anciens : la faculté qu'ils avaient de braver la morsure des serpents, mise hors de doute par des expériences...