Author: | Alexandre Pouchkine | ISBN: | 1230000254661 |
Publisher: | NA | Publication: | July 23, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alexandre Pouchkine |
ISBN: | 1230000254661 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 23, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Il y a quelques années vivait, dans une de ses propriétés, un vieux propriétaire russe nommé Cyrille Pétrovitch Troiékourof. Sa richesse, la célébrité de sa famille et ses relations lui donnaient une grande influence dans la province où se trouvait sa propriété. Gâté par tous ceux qui l’entouraient, il était habitué à donner pleine liberté à toute la fougue de son caractère emporté et à toutes les fantaisies de son esprit assez borné.
Ses voisins s’efforçaient de satisfaire le moindre de ses désirs ; les employés de la province tremblaient à son nom. Cyrille Pétrovitch acceptait toutes les marques de servilité comme un tribut qui lui était dû.
Sa maison était toujours pleine d’invités prêts à occuper son oisiveté, en partageant ses délassements bruyants et quelquefois ses réjouissances turbulentes. Personne n’osait refuser ses invitations ou ne pas se présenter certains jours, avec le respect dû, au village de Pokrovski. Cyrille Pétrovitch était très hospitalier et, malgré ses forces physiques extraordinaires, deux fois par semaine, il souffrait d’une indigestion et, chaque soir, il avait son petit plumet.
Les occupations habituelles de Troiékourof consistaient en voyages dans les environs de ses propriétés, en longs festins et en fredaines, chaque jour nouvelles, dont la victime était ordinairement quelque nouvelle connaissance, bien que les anciens amis ne les évitassent
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Il y a quelques années vivait, dans une de ses propriétés, un vieux propriétaire russe nommé Cyrille Pétrovitch Troiékourof. Sa richesse, la célébrité de sa famille et ses relations lui donnaient une grande influence dans la province où se trouvait sa propriété. Gâté par tous ceux qui l’entouraient, il était habitué à donner pleine liberté à toute la fougue de son caractère emporté et à toutes les fantaisies de son esprit assez borné.
Ses voisins s’efforçaient de satisfaire le moindre de ses désirs ; les employés de la province tremblaient à son nom. Cyrille Pétrovitch acceptait toutes les marques de servilité comme un tribut qui lui était dû.
Sa maison était toujours pleine d’invités prêts à occuper son oisiveté, en partageant ses délassements bruyants et quelquefois ses réjouissances turbulentes. Personne n’osait refuser ses invitations ou ne pas se présenter certains jours, avec le respect dû, au village de Pokrovski. Cyrille Pétrovitch était très hospitalier et, malgré ses forces physiques extraordinaires, deux fois par semaine, il souffrait d’une indigestion et, chaque soir, il avait son petit plumet.
Les occupations habituelles de Troiékourof consistaient en voyages dans les environs de ses propriétés, en longs festins et en fredaines, chaque jour nouvelles, dont la victime était ordinairement quelque nouvelle connaissance, bien que les anciens amis ne les évitassent