Author: | George Sand | ISBN: | 1230002224275 |
Publisher: | er | Publication: | March 20, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | George Sand |
ISBN: | 1230002224275 |
Publisher: | er |
Publication: | March 20, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876.
Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
À l'image de son arrière-grand-mère par alliance qu'elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.
Extrait :
La Création.
Au sein du puissant univers, la rencontre des nuées cométaires engendra un corps brûlant, qui roula aussitôt dans les abîmes du ciel, obéissant aux lois qu’il y rencontra, lois éternelles, dont les accidents les plus formidables à nos yeux ne sont que les conséquences nécessaires d’un ordre préétabli, infini, éternel dans son ensemble.
La suprême loi de l’univers, c’est la vie. Le dispensateur infatigable de cette vie sans repos et sans limites, c’est Dieu. Donner la vie est un acte d’amour. Dieu est donc le foyer universel de l’amour infini.
Ces dépôts, éléments ou débris de matière cosmique qu’on appelle nébuleuses, comètes, astéroïdes, etc., sont comme la poussière créatrice des mondes. Le nôtre en est une condensation et une combinaison quelconque. Leur approche épouvante les hommes, et pourtant la vie est dans le sein de ces foyers mystérieux, répandus dans l’espace.
Ce monde, un des plus petits de ceux qui peuplent l’infini, vécut donc d’une vitalité brûlante, dès l’instant où il prit une marche régulière dans ces champs de l’Éther où sa route venait de lui être imposée. Une masse de substances en fusion s’éteignant et se dévorant sans cesse, tel fut le théâtre du gigantesque incendie qui, durant des chaînes de siècles véritablement démesurées, apparut dans les plaines du ciel, comme un imperceptible flambeau, étoile ou comète, pour les habitants des autres mondes.
George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876.
Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
À l'image de son arrière-grand-mère par alliance qu'elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.
Extrait :
La Création.
Au sein du puissant univers, la rencontre des nuées cométaires engendra un corps brûlant, qui roula aussitôt dans les abîmes du ciel, obéissant aux lois qu’il y rencontra, lois éternelles, dont les accidents les plus formidables à nos yeux ne sont que les conséquences nécessaires d’un ordre préétabli, infini, éternel dans son ensemble.
La suprême loi de l’univers, c’est la vie. Le dispensateur infatigable de cette vie sans repos et sans limites, c’est Dieu. Donner la vie est un acte d’amour. Dieu est donc le foyer universel de l’amour infini.
Ces dépôts, éléments ou débris de matière cosmique qu’on appelle nébuleuses, comètes, astéroïdes, etc., sont comme la poussière créatrice des mondes. Le nôtre en est une condensation et une combinaison quelconque. Leur approche épouvante les hommes, et pourtant la vie est dans le sein de ces foyers mystérieux, répandus dans l’espace.
Ce monde, un des plus petits de ceux qui peuplent l’infini, vécut donc d’une vitalité brûlante, dès l’instant où il prit une marche régulière dans ces champs de l’Éther où sa route venait de lui être imposée. Une masse de substances en fusion s’éteignant et se dévorant sans cesse, tel fut le théâtre du gigantesque incendie qui, durant des chaînes de siècles véritablement démesurées, apparut dans les plaines du ciel, comme un imperceptible flambeau, étoile ou comète, pour les habitants des autres mondes.