Author: | James Fenimore Cooper, J.B. Defauconpret | ISBN: | 1230000928274 |
Publisher: | Petite Plume Edition | Publication: | February 5, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | James Fenimore Cooper, J.B. Defauconpret |
ISBN: | 1230000928274 |
Publisher: | Petite Plume Edition |
Publication: | February 5, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le magnifique bras de mer qui baigne les côtes d’Amérique entre le quarantième et le quarante et unième degré de latitude, est formé
par les confluents de l’Hudson, le Hackensack, le Passaic, le Rariton et une multitude de petites rivières qui versent toutes, entre
l’espace que nous avons nommé, le tribut de leurs eaux dans l’Océan. Les îles de Nassau et des États sont heureusement placées pour éloigner
des côtes les tempêtes de la pleine mer, et le bras profond et large qui pénètre jusque dans les terres offre toutes les facilités désirables
pour le commerce étranger et intérieur. C’est à cette heureuse disposition de terrain, à un climat tempéré, une position centrale et un immense
intérieur qui actuellement est pénétré dans tous les sens par des courants d’eau naturels ou artificiels, que la ville de New-York doit
son extraordinaire prospérité. Bien que cette baie soit belle, il y en a beaucoup d’autres qui la surpassent par le charme pittoresque ;
mais il est douteux qu’il y ait au monde un autre site, qui réunisse autant d’avantages, pour l’accroissement et la commodité d’un commerce
étendu. Comme si ses faveurs étaient inépuisables, la nature a placé l’île de Manhattan au point précis où elle peut être le plus favorable
à la position de la ville. Des millions d’habitants pourraient y vivre, et cependant un vaisseau aurait la facilité de recevoir sa cargaison
à chaque porte, et quoique la surface du terrain ait toutes les inégalités requises pour la propreté, son sein est rempli des matériaux
les plus utiles à la construction.
Le magnifique bras de mer qui baigne les côtes d’Amérique entre le quarantième et le quarante et unième degré de latitude, est formé
par les confluents de l’Hudson, le Hackensack, le Passaic, le Rariton et une multitude de petites rivières qui versent toutes, entre
l’espace que nous avons nommé, le tribut de leurs eaux dans l’Océan. Les îles de Nassau et des États sont heureusement placées pour éloigner
des côtes les tempêtes de la pleine mer, et le bras profond et large qui pénètre jusque dans les terres offre toutes les facilités désirables
pour le commerce étranger et intérieur. C’est à cette heureuse disposition de terrain, à un climat tempéré, une position centrale et un immense
intérieur qui actuellement est pénétré dans tous les sens par des courants d’eau naturels ou artificiels, que la ville de New-York doit
son extraordinaire prospérité. Bien que cette baie soit belle, il y en a beaucoup d’autres qui la surpassent par le charme pittoresque ;
mais il est douteux qu’il y ait au monde un autre site, qui réunisse autant d’avantages, pour l’accroissement et la commodité d’un commerce
étendu. Comme si ses faveurs étaient inépuisables, la nature a placé l’île de Manhattan au point précis où elle peut être le plus favorable
à la position de la ville. Des millions d’habitants pourraient y vivre, et cependant un vaisseau aurait la facilité de recevoir sa cargaison
à chaque porte, et quoique la surface du terrain ait toutes les inégalités requises pour la propreté, son sein est rempli des matériaux
les plus utiles à la construction.