Une évocation du temps qui passe empreinte d’optimisme
Il existe au-delà des mots une langue où les regards et les silences cohabitent avec la tendresse. C'est « la langue des dieux » célébrée par Homère et Jean de La Fontaine.
L'auteur de ce récit l'a pratiquée avec sa « grande sœur naturelle» pour qui les mots ont été au cœur de la vie. Mais comment les apprivoiser le jour où le destin vous confine dans une terra incognita ?
Avec l'espoir de conjurer la fatalité, la narratrice a recomposé le passé de Marie et des siens. Grâce à la « langue des dieux », elle a pu dialoguer avec celle dont la mémoire s'est émiettée mais qui sait encore la beauté de la musique et le parfum du gardénia.
Si le Pays des Ombres comporte sa part de mystères, il demeure éclairé par d'indubitables zones de lumière. Passé et présent se conjuguent ainsi dans un tête-à-tête qui pourrait être triste mais qui ne l'est jamais. Rêves et souvenirs ont gardé l'empreinte indélébile d'heures et de rencontres joyeuses entre le Liban et d'autres lieux de la planète humaine.
Récits de souvenirs à l’approche du rivage de la mort
EXTRAIT
Il m’a suffi de quelques secondes pour saisir que tu n’étais plus tout à fait la même. Tu n’étais pas celle que j’avais revue à Paris voici trois ans, à la veille de ton retour au Liban.
Tu venais de séjourner dans la région des Pouilles, au village de Padre Pio, et à t’entendre, l’église San Giovanni Rotondo était aussi impressionnante que la Cathédrale de Sao Paulo.
Tu étais là sans être là. Tu étais « toi » et quelqu’un d’autre, et je tentais malgré tout inlassablement – désespérément – de recomposer ton profil soudain morcelé, émietté.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
« Sans jamais perdre espoir, Gilberte Favre évoque le temps qui passe. La progression de la maladie. La vie fuyante, quand elle s’approche du rivage de la mort. Elle évoque quatre décennies d’une amitié nouée entre le Liban et l’Europe. Dans une société où l’idéalisme a toujours eu la préséance sur l’opportunisme. Dans un climat où utopie et nostalgie mêlent subtilement leurs effluves. » - Radio Télévision Suisse
« Gilberte Favre, romancière et poétesse suisse, grande amie du Liban et de Jacqueline Massabki, signe ce soir* un petit livre plein d'émotion en hommage à la juriste et auteure de La mémoire des Cèdres, disparue il y a quelques mois. » L’Orient Le Jour *27/10/2015
A PROPOS DE L’AUTEUR
Gilberte Favre écrit depuis son adolescence. Elle fréquente le Pays des Cèdres depuis les années 70. Elle y a connu le temps de l'âge d'or comme celui de la guerre. Auteur d'une dizaine de livres parmi lesquels des romans, des poèmes, la biographie de Corinna Bille, Le vrai conte de sa vie, elle a aussi écrit un documentaire, L'Hirondelle de vie, chronique des enfants du Liban (préfacé par Andrée Chedid). Son dernier ouvrage, Des Etoiles sur mes chemins, a obtenu le Prix de la Loterie romande 2012.
Une évocation du temps qui passe empreinte d’optimisme
Il existe au-delà des mots une langue où les regards et les silences cohabitent avec la tendresse. C'est « la langue des dieux » célébrée par Homère et Jean de La Fontaine.
L'auteur de ce récit l'a pratiquée avec sa « grande sœur naturelle» pour qui les mots ont été au cœur de la vie. Mais comment les apprivoiser le jour où le destin vous confine dans une terra incognita ?
Avec l'espoir de conjurer la fatalité, la narratrice a recomposé le passé de Marie et des siens. Grâce à la « langue des dieux », elle a pu dialoguer avec celle dont la mémoire s'est émiettée mais qui sait encore la beauté de la musique et le parfum du gardénia.
Si le Pays des Ombres comporte sa part de mystères, il demeure éclairé par d'indubitables zones de lumière. Passé et présent se conjuguent ainsi dans un tête-à-tête qui pourrait être triste mais qui ne l'est jamais. Rêves et souvenirs ont gardé l'empreinte indélébile d'heures et de rencontres joyeuses entre le Liban et d'autres lieux de la planète humaine.
Récits de souvenirs à l’approche du rivage de la mort
EXTRAIT
Il m’a suffi de quelques secondes pour saisir que tu n’étais plus tout à fait la même. Tu n’étais pas celle que j’avais revue à Paris voici trois ans, à la veille de ton retour au Liban.
Tu venais de séjourner dans la région des Pouilles, au village de Padre Pio, et à t’entendre, l’église San Giovanni Rotondo était aussi impressionnante que la Cathédrale de Sao Paulo.
Tu étais là sans être là. Tu étais « toi » et quelqu’un d’autre, et je tentais malgré tout inlassablement – désespérément – de recomposer ton profil soudain morcelé, émietté.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
« Sans jamais perdre espoir, Gilberte Favre évoque le temps qui passe. La progression de la maladie. La vie fuyante, quand elle s’approche du rivage de la mort. Elle évoque quatre décennies d’une amitié nouée entre le Liban et l’Europe. Dans une société où l’idéalisme a toujours eu la préséance sur l’opportunisme. Dans un climat où utopie et nostalgie mêlent subtilement leurs effluves. » - Radio Télévision Suisse
« Gilberte Favre, romancière et poétesse suisse, grande amie du Liban et de Jacqueline Massabki, signe ce soir* un petit livre plein d'émotion en hommage à la juriste et auteure de La mémoire des Cèdres, disparue il y a quelques mois. » L’Orient Le Jour *27/10/2015
A PROPOS DE L’AUTEUR
Gilberte Favre écrit depuis son adolescence. Elle fréquente le Pays des Cèdres depuis les années 70. Elle y a connu le temps de l'âge d'or comme celui de la guerre. Auteur d'une dizaine de livres parmi lesquels des romans, des poèmes, la biographie de Corinna Bille, Le vrai conte de sa vie, elle a aussi écrit un documentaire, L'Hirondelle de vie, chronique des enfants du Liban (préfacé par Andrée Chedid). Son dernier ouvrage, Des Etoiles sur mes chemins, a obtenu le Prix de la Loterie romande 2012.