Chroniques du tour de la Méditerranée par voie de terre
En 2008, durant six mois, l’écrivain Blaise Hofmann a fait le tour de la Méditerranée en livrant ses impressions (textes et photos) dans des chroniques hebdomadaires et un blog hébergé par le quotidien 24 Heures.
Ainsi, de Lausanne à Lausanne, en passant par Marseille, Barcelone, Tanger, Alger, Tunis, Tripoli, Alexandrie, Beyrouth, Lattaquié, Anamour, Bodrum, Athènes, Tirana, Zagreb…, aller contre la balkanisation des rivages, l’Europe forteresse, l'islamisme obstiné, ce côte à côte devenu face-à-face, narguer les frontières, accoster ceux que l’on n’entend pas depuis l’autre rive et retranscrire le chant de la mer du « Milieu des Terres ». La Méditerranée incarne les plus grandes peurs comme les plus beaux espoirs. Elle mérite qu’on s’y attarde un peu.
Descriptions et poésies se confondent pour un récit au plus près du réel
EXTRAIT
Comment intégrer deux jours d’autostop dans une telle interface ? Je n’y connais rien en cylindrées, n’ai jamais su raconter les paysages et n’aimerais pas trahir des discussions kilométriques. À défaut de mieux, dans cinq véhicules en migration, ne retenir que ce qui touche... à la migration.
Marseille. Au rond-point de l’Arc de Triomphe, je tends le pouce, une Audi ouvre une portière. Nuque et crâne de légionnaire, Vincent est un pilote de char en stage à la base de Cassis. Il peut me pousser jusqu’à Nîmes. En mission en Côte d’Ivoire, il se souvient de croyances exotiques : les Africains croient que porter des bouts de cuir autour du cou suffit à faire fuir les balles. Le souvenir le plus marquant de la République centrafricaine ? Me faire tirer dessus. Ce sont les souvenirs africains de Vincent, qui, en dehors de ces deux missions, n’est jamais sorti de France.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Blaise Hofmann, jeune écrivain lancé, pour six mois, dans un périple qui lui a fait faire le tour de la grande bleue a vu beaucoup de gens et de choses, saisies par une écriture claire et vive. » - Jean-Louis Küffer, 24 heures
- « Dans ce panorama de 200 pages de textes et de photos, on peut retrouver une réalité bien vivante des régions de la Méditerranée. Des scènes spontanées, vraies, qui racontent le monde autour de la Méditerranée. Des textes descriptifs et poétiques avec à la fois des détails, des nuances et une grande sensibilité. Un voyage coloré et animé, riche d’enseignements et de partages. » - Jean-Marc Theytaz,Le Nouvelliste
- « Blaise Hofmann trouve les mots justes pour dire la route, pour évoquer toutes ces rencontres, ces visages. Avec, toujours, un regard et un sens de la formule très affûtés. » - Eric Bulliard, La Liberté
- « Blaise Hofmann a parcouru en 6 mois trois mille ans d’histoire. Un défi colossal. » - Eliane Hindi, L’omnibus
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né en 1978, Blaise Hofmann a reçu le Prix Nicolas Bouvier 2008 à Saint-Malo pour Estive, carnet de route en haute vallée alpine. Il est également l’auteur d’un récit de voyage en Asie et en Afrique, Billet aller simple, et d’un roman, L’Assoiffée.
Chroniques du tour de la Méditerranée par voie de terre
En 2008, durant six mois, l’écrivain Blaise Hofmann a fait le tour de la Méditerranée en livrant ses impressions (textes et photos) dans des chroniques hebdomadaires et un blog hébergé par le quotidien 24 Heures.
Ainsi, de Lausanne à Lausanne, en passant par Marseille, Barcelone, Tanger, Alger, Tunis, Tripoli, Alexandrie, Beyrouth, Lattaquié, Anamour, Bodrum, Athènes, Tirana, Zagreb…, aller contre la balkanisation des rivages, l’Europe forteresse, l'islamisme obstiné, ce côte à côte devenu face-à-face, narguer les frontières, accoster ceux que l’on n’entend pas depuis l’autre rive et retranscrire le chant de la mer du « Milieu des Terres ». La Méditerranée incarne les plus grandes peurs comme les plus beaux espoirs. Elle mérite qu’on s’y attarde un peu.
Descriptions et poésies se confondent pour un récit au plus près du réel
EXTRAIT
Comment intégrer deux jours d’autostop dans une telle interface ? Je n’y connais rien en cylindrées, n’ai jamais su raconter les paysages et n’aimerais pas trahir des discussions kilométriques. À défaut de mieux, dans cinq véhicules en migration, ne retenir que ce qui touche... à la migration.
Marseille. Au rond-point de l’Arc de Triomphe, je tends le pouce, une Audi ouvre une portière. Nuque et crâne de légionnaire, Vincent est un pilote de char en stage à la base de Cassis. Il peut me pousser jusqu’à Nîmes. En mission en Côte d’Ivoire, il se souvient de croyances exotiques : les Africains croient que porter des bouts de cuir autour du cou suffit à faire fuir les balles. Le souvenir le plus marquant de la République centrafricaine ? Me faire tirer dessus. Ce sont les souvenirs africains de Vincent, qui, en dehors de ces deux missions, n’est jamais sorti de France.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Blaise Hofmann, jeune écrivain lancé, pour six mois, dans un périple qui lui a fait faire le tour de la grande bleue a vu beaucoup de gens et de choses, saisies par une écriture claire et vive. » - Jean-Louis Küffer, 24 heures
- « Dans ce panorama de 200 pages de textes et de photos, on peut retrouver une réalité bien vivante des régions de la Méditerranée. Des scènes spontanées, vraies, qui racontent le monde autour de la Méditerranée. Des textes descriptifs et poétiques avec à la fois des détails, des nuances et une grande sensibilité. Un voyage coloré et animé, riche d’enseignements et de partages. » - Jean-Marc Theytaz,Le Nouvelliste
- « Blaise Hofmann trouve les mots justes pour dire la route, pour évoquer toutes ces rencontres, ces visages. Avec, toujours, un regard et un sens de la formule très affûtés. » - Eric Bulliard, La Liberté
- « Blaise Hofmann a parcouru en 6 mois trois mille ans d’histoire. Un défi colossal. » - Eliane Hindi, L’omnibus
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né en 1978, Blaise Hofmann a reçu le Prix Nicolas Bouvier 2008 à Saint-Malo pour Estive, carnet de route en haute vallée alpine. Il est également l’auteur d’un récit de voyage en Asie et en Afrique, Billet aller simple, et d’un roman, L’Assoiffée.