Author: | Paul Féval | ISBN: | 1230000259874 |
Publisher: | Largau | Publication: | August 12, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Féval |
ISBN: | 1230000259874 |
Publisher: | Largau |
Publication: | August 12, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Au-dessous du portrait de Charles-Quint, dans la chambre du roi, un joli perroquet vert et pourpre mordillait son perchoir de bois exotique, aiguisant son bec lourd, montrant à demi sa langue cylindrique, et radotant sa leçon éternelle :
– Philippe est grand ! il est grand, Philippe !
Deux autres perroquets vivants, de moindre taille, et sans doute moins avancés aussi dans la faveur royale, partageaient une cage voisine.
Enfin cinq perroquets, empaillés avec soin, étaient là placés sous verre.
Un tombeau ! Encore tous les favoris décédés n’ont-ils pas un local aussi décent que feu les perroquets du roi Philippe, ni une épitaphe si bien tournée. L’armoire funèbre où reposaient les restes de ces volatiles politiques était en bois précieux et sculptée splendidement. Chacun de ses rayons, au nombre de cinq, soutenait un mausolée d’architecture simple et noble, portant à son sommet un bâton sur lequel perchait la bête.
Le nom du mort était inscrit en lettres d’or sur le frontispice du monument, et au-dessous du nom quelques paroles bien senties exposaient les vertus et les talents du défunt.
Philippe le Grand avait bon cœur pour ses perroquets, il avait porté le deuil de Tamerlan, le premier ara bleu qu’on eût vu en Espagne, et le trépas prématuré de Cléopâtre, perruche patagonne au dos jaune et vert, lui avait arraché des larmes.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux roman de Paul Féval
Au-dessous du portrait de Charles-Quint, dans la chambre du roi, un joli perroquet vert et pourpre mordillait son perchoir de bois exotique, aiguisant son bec lourd, montrant à demi sa langue cylindrique, et radotant sa leçon éternelle :
– Philippe est grand ! il est grand, Philippe !
Deux autres perroquets vivants, de moindre taille, et sans doute moins avancés aussi dans la faveur royale, partageaient une cage voisine.
Enfin cinq perroquets, empaillés avec soin, étaient là placés sous verre.
Un tombeau ! Encore tous les favoris décédés n’ont-ils pas un local aussi décent que feu les perroquets du roi Philippe, ni une épitaphe si bien tournée. L’armoire funèbre où reposaient les restes de ces volatiles politiques était en bois précieux et sculptée splendidement. Chacun de ses rayons, au nombre de cinq, soutenait un mausolée d’architecture simple et noble, portant à son sommet un bâton sur lequel perchait la bête.
Le nom du mort était inscrit en lettres d’or sur le frontispice du monument, et au-dessous du nom quelques paroles bien senties exposaient les vertus et les talents du défunt.
Philippe le Grand avait bon cœur pour ses perroquets, il avait porté le deuil de Tamerlan, le premier ara bleu qu’on eût vu en Espagne, et le trépas prématuré de Cléopâtre, perruche patagonne au dos jaune et vert, lui avait arraché des larmes.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux roman de Paul Féval