Le cabinet de réflexion est l’un des symboles les plus particuliers du symbolisme maçonnique. Sa spécificité est pourtant simple. Il est un symbole (et même un ensemble de symboles) abordé par un profane, c’est-à-dire par quelqu’un qui n’a a priori aucune connaissance de ce à quoi il est confronté. En effet, l’être qui pénètre en son sein, n’a pas encore été initié. La thèse développée au cours de ce travail est que le processus initiatique d’apprentissage du symbolisme maçonnique possède deux dimensions majeures. L’une se déploie dans le rapport au soi et a pour but d’en faire émerger une nouvelle personne, ou du moins de faire apparaître de nouveaux rapports à ce soi en mutation. La seconde dimension vise l’éveil d’une conscience, d’une sensibilité et d’une compréhension du symbolisme maçonnique dans ses différents degrés d’ouverture et de complexité. Symbole après symbole, cette étude portera sur le contenu du cabinet de réflexion. Elle va recenser, analyser, synthétiser et critiquer l’ensemble des perspectives offertes sur ses symboles. Elle va analyser leurs étymologies et les traditions profanes ou sacrées auxquelles ils appartiennent originairement. Elle offrira des pistes pour les lectures que la franc-maçonnerie peut en proposer. Et finalement, elle étudiera la façon dont chacun de ces symboles se lie à l’ensemble du cabinet de réflexion d’une part et surtout, la manière dont ils se donnent à la conscience et à la compréhension du profane d’autre part. La « sémiologie exotérique » aura donc pour but d’étudier, en dehors du cadre ésotérique, sacré et réservé aux initiés, les symboles et symptômes de l’épreuve du cabinet de réflexion sous ses différentes dimensions symboliques, philosophiques, psychologiques, personnelles et même interpersonnelles et éthiques.
Le cabinet de réflexion est l’un des symboles les plus particuliers du symbolisme maçonnique. Sa spécificité est pourtant simple. Il est un symbole (et même un ensemble de symboles) abordé par un profane, c’est-à-dire par quelqu’un qui n’a a priori aucune connaissance de ce à quoi il est confronté. En effet, l’être qui pénètre en son sein, n’a pas encore été initié. La thèse développée au cours de ce travail est que le processus initiatique d’apprentissage du symbolisme maçonnique possède deux dimensions majeures. L’une se déploie dans le rapport au soi et a pour but d’en faire émerger une nouvelle personne, ou du moins de faire apparaître de nouveaux rapports à ce soi en mutation. La seconde dimension vise l’éveil d’une conscience, d’une sensibilité et d’une compréhension du symbolisme maçonnique dans ses différents degrés d’ouverture et de complexité. Symbole après symbole, cette étude portera sur le contenu du cabinet de réflexion. Elle va recenser, analyser, synthétiser et critiquer l’ensemble des perspectives offertes sur ses symboles. Elle va analyser leurs étymologies et les traditions profanes ou sacrées auxquelles ils appartiennent originairement. Elle offrira des pistes pour les lectures que la franc-maçonnerie peut en proposer. Et finalement, elle étudiera la façon dont chacun de ces symboles se lie à l’ensemble du cabinet de réflexion d’une part et surtout, la manière dont ils se donnent à la conscience et à la compréhension du profane d’autre part. La « sémiologie exotérique » aura donc pour but d’étudier, en dehors du cadre ésotérique, sacré et réservé aux initiés, les symboles et symptômes de l’épreuve du cabinet de réflexion sous ses différentes dimensions symboliques, philosophiques, psychologiques, personnelles et même interpersonnelles et éthiques.