Author: | Paul d’Ivoi | ISBN: | 1230002747941 |
Publisher: | CP | Publication: | October 27, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul d’Ivoi |
ISBN: | 1230002747941 |
Publisher: | CP |
Publication: | October 27, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le lendemain de ce jour, vers dix heures du matin, un auto-taxi s’arrêta devant la haute porte cintrée, dont les vantaux, ouverts au large, laissaient apercevoir la cour pavée et l’hôtel, précédé d’un large perron, de la légation de Corée.
Le général Uko et sa fille Sika en descendirent. Ils se rendaient à l’invitation contenue dans la lettre reçue la veille, au Mirific-Hôtel.
Tous deux traversèrent la cour, gravirent le perron du pavillon principal ; et à l’huissier de service, le général demanda :
— M. le secrétaire Arakiri ?
— Qui dois-je annoncer ? riposta l’interpellé, avec la dignité des fonctionnaires de son espèce.
Le visiteur tendit sa carte. L’huissier s’inclina, sortit pour reparaître un instant plus tard avec un empressement marqué.
— Si Monsieur le général veut bien me suivre ?
— Sika ! fit ce dernier en se tournant vers la jeune fille, attends-moi ici !
— Bien, mon père !
Et tandis qu’elle s’asseyait, le général, à la suite de son guide s’enfonça dans les détours d’un couloir, lequel aboutissait à une double porte, matelassée afin d’étouffer le bruit des conversations. L’huissier frappa, ouvrit et s’effaça pour laisser passer le visiteur.
Celui-ci se trouva dans un cabinet sévère, meublé d’une table-bureau, de plusieurs fauteuils de cuir et d’une énorme armoire à trois panneaux qui occupait tout un côté de la pièce.
Un petit homme sec, la moustache cirée, la tête trop grosse pour son corps grêle, s’avança, la main tendue :
— Général Uko !
— Monsieur Arakiri, sans doute ?
— Lui-même !
— J’ai reçu votre convocation…
Du geste, le secrétaire désigna un siège.
— Asseyez-vous, je vous prie, mon général. Nous avons à causer de choses graves.
— Si graves que cela ? Interrogea le général, avec un sourire.
Le lendemain de ce jour, vers dix heures du matin, un auto-taxi s’arrêta devant la haute porte cintrée, dont les vantaux, ouverts au large, laissaient apercevoir la cour pavée et l’hôtel, précédé d’un large perron, de la légation de Corée.
Le général Uko et sa fille Sika en descendirent. Ils se rendaient à l’invitation contenue dans la lettre reçue la veille, au Mirific-Hôtel.
Tous deux traversèrent la cour, gravirent le perron du pavillon principal ; et à l’huissier de service, le général demanda :
— M. le secrétaire Arakiri ?
— Qui dois-je annoncer ? riposta l’interpellé, avec la dignité des fonctionnaires de son espèce.
Le visiteur tendit sa carte. L’huissier s’inclina, sortit pour reparaître un instant plus tard avec un empressement marqué.
— Si Monsieur le général veut bien me suivre ?
— Sika ! fit ce dernier en se tournant vers la jeune fille, attends-moi ici !
— Bien, mon père !
Et tandis qu’elle s’asseyait, le général, à la suite de son guide s’enfonça dans les détours d’un couloir, lequel aboutissait à une double porte, matelassée afin d’étouffer le bruit des conversations. L’huissier frappa, ouvrit et s’effaça pour laisser passer le visiteur.
Celui-ci se trouva dans un cabinet sévère, meublé d’une table-bureau, de plusieurs fauteuils de cuir et d’une énorme armoire à trois panneaux qui occupait tout un côté de la pièce.
Un petit homme sec, la moustache cirée, la tête trop grosse pour son corps grêle, s’avança, la main tendue :
— Général Uko !
— Monsieur Arakiri, sans doute ?
— Lui-même !
— J’ai reçu votre convocation…
Du geste, le secrétaire désigna un siège.
— Asseyez-vous, je vous prie, mon général. Nous avons à causer de choses graves.
— Si graves que cela ? Interrogea le général, avec un sourire.