Author: | Jean Perrin | ISBN: | 1230001049404 |
Publisher: | E H | Publication: | April 25, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean Perrin |
ISBN: | 1230001049404 |
Publisher: | E H |
Publication: | April 25, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
En poussant à outrance la décomposition des diverses espèces chimiques, qui se chiffrent par centaines de mille, on aboutit à un petit nombre de corps simples tels que l’oxygène. l’hydrogène, le carbone ou l’azote, qui peuvent, en se combinant, reproduire toute matière, si complexe soit-elle. On sait que si, pour former de l’eau, ou du gaz carbonique, ou du sucre, on a employé 26 gr de corps simple oxygène, on peut retrouver exactement ces 26 gr sans gain ni perte, en redécomposant l’eau, le gaz carbonique ou le sucre. Il est bien difficile alors de ne pas supposer que cet oxygène subsistait réellement dans ces composés, et par suite dans leurs molécules, dissimulé, mais cependant présent. Ceci nous prépare à comprendre l’intuition géniale qu’on doit à Dalton, intuition qui a donné aux théories moléculaires une importance capitale dans la compréhension et dans la prévision des phénomènes chimiques. Dalton suppose que, par exemple, l’oxygène subsiste dans les molécules d’eau, de gaz carbonique ou de sucre sous forme de particules rigoureusement identiques et que de même à chaque corps simple correspond ainsi une sorte déterminée de particules identiques, particules qui traversent sans altération les diverses transformations physiques ou chimiques que nous avons provoquées (cette restriction est essentielle (transmutation provoquée de l’atome de radium), ce qui définit l’atome, c’en sa solidité vis-à-vis de certains moyens d’action), et qui, insécables par ces moyens d’action, peuvent être appelées des atomes, dans le sens étymologique. Une molécule quelconque renferme nécessairement, pour chaque corps simple présent. un nombre entier d’atomes. Sa composition ne peut donc varier de façon continue (c’est la loi des proportions définies) mais seulement par bonds discontinus correspondant à l’entrée ou à la sortie de au moins un atonie (et ceci entraîne la loi des proportions multiples de Dalton)...
En poussant à outrance la décomposition des diverses espèces chimiques, qui se chiffrent par centaines de mille, on aboutit à un petit nombre de corps simples tels que l’oxygène. l’hydrogène, le carbone ou l’azote, qui peuvent, en se combinant, reproduire toute matière, si complexe soit-elle. On sait que si, pour former de l’eau, ou du gaz carbonique, ou du sucre, on a employé 26 gr de corps simple oxygène, on peut retrouver exactement ces 26 gr sans gain ni perte, en redécomposant l’eau, le gaz carbonique ou le sucre. Il est bien difficile alors de ne pas supposer que cet oxygène subsistait réellement dans ces composés, et par suite dans leurs molécules, dissimulé, mais cependant présent. Ceci nous prépare à comprendre l’intuition géniale qu’on doit à Dalton, intuition qui a donné aux théories moléculaires une importance capitale dans la compréhension et dans la prévision des phénomènes chimiques. Dalton suppose que, par exemple, l’oxygène subsiste dans les molécules d’eau, de gaz carbonique ou de sucre sous forme de particules rigoureusement identiques et que de même à chaque corps simple correspond ainsi une sorte déterminée de particules identiques, particules qui traversent sans altération les diverses transformations physiques ou chimiques que nous avons provoquées (cette restriction est essentielle (transmutation provoquée de l’atome de radium), ce qui définit l’atome, c’en sa solidité vis-à-vis de certains moyens d’action), et qui, insécables par ces moyens d’action, peuvent être appelées des atomes, dans le sens étymologique. Une molécule quelconque renferme nécessairement, pour chaque corps simple présent. un nombre entier d’atomes. Sa composition ne peut donc varier de façon continue (c’est la loi des proportions définies) mais seulement par bonds discontinus correspondant à l’entrée ou à la sortie de au moins un atonie (et ceci entraîne la loi des proportions multiples de Dalton)...