Author: | Louis Figuier | ISBN: | 1230001329070 |
Publisher: | Eric HELAN | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Figuier |
ISBN: | 1230001329070 |
Publisher: | Eric HELAN |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’origine des puits artésiens n’est pas aussi récente que pourrait le faire supposer leur nom, tiré de la province d’Artois. En France, c’est en effet dans la province d’Artois qu’ont été creusées les premières fontaines jaillissantes, et de là le nom qui a prévalu. Mais bien des siècles avant que la province d’Artois fût constituée, les peuples de l’Orient connaissaient l’art d’aller chercher dans les profondeurs de la terre l’eau des nappes invisibles, et de la faire monter à la surface du sol, où on l’employait pour tous les usages domestiques et pour les besoins de l’agriculture.
Les oasis qui parsèment les déserts de la Syrie, de l’Arabie et de l’Egypte, ne doivent leur fertilité qu’à des sources d’eaux jaillissantes pratiquées par la main de l’homme. Or, quelques-unes de ces oasis étaient déjà célèbres dans les premiers temps de l’ère chrétienne, ce qui fait remonter à une époque assez reculée l’origine des puits forés.
Certains passages d’anciens auteurs lèvent tous les doutes à cet égard.
Diodore, évêque de Tarse, qui vivait au ive siècle, s’exprime ainsi au sujet de la grande oasis, connue sous le nom de Thébaïde, qui servait de retraite aux anachorètes de ce temps :...
L’origine des puits artésiens n’est pas aussi récente que pourrait le faire supposer leur nom, tiré de la province d’Artois. En France, c’est en effet dans la province d’Artois qu’ont été creusées les premières fontaines jaillissantes, et de là le nom qui a prévalu. Mais bien des siècles avant que la province d’Artois fût constituée, les peuples de l’Orient connaissaient l’art d’aller chercher dans les profondeurs de la terre l’eau des nappes invisibles, et de la faire monter à la surface du sol, où on l’employait pour tous les usages domestiques et pour les besoins de l’agriculture.
Les oasis qui parsèment les déserts de la Syrie, de l’Arabie et de l’Egypte, ne doivent leur fertilité qu’à des sources d’eaux jaillissantes pratiquées par la main de l’homme. Or, quelques-unes de ces oasis étaient déjà célèbres dans les premiers temps de l’ère chrétienne, ce qui fait remonter à une époque assez reculée l’origine des puits forés.
Certains passages d’anciens auteurs lèvent tous les doutes à cet égard.
Diodore, évêque de Tarse, qui vivait au ive siècle, s’exprime ainsi au sujet de la grande oasis, connue sous le nom de Thébaïde, qui servait de retraite aux anachorètes de ce temps :...