Author: | Louis Figuier | ISBN: | 1230001317992 |
Publisher: | Eric HELAN | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Figuier |
ISBN: | 1230001317992 |
Publisher: | Eric HELAN |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Lorsque, en 1866, le premier câble transatlantique fut enfin posé au fond de l’océan, après toutes sortes de difficultés et d’efforts, on considéra, non sans raison, comme une merveille du génie humain, la réussite de l’entreprise qui consistait à dérouler au fond de la mer un câble de 800 lieues de longueur, sans aucune interruption. Cette opération, entourée autrefois de tant de difficultés et même de périls, s’exécute maintenant avec la plus grande facilité, et aujourd’hui il n’existe pas moins de 12 câbles télégraphiques reliant les deux mondes.
La télégraphie sous-marine a été l’objet, depuis 1866, de nombreuses études, et a reçu divers perfectionnements, qui ont porté à la fois sur les machines destinées à fabriquer les câbles, sur les engins de pose et sur les appareils de transmission des signaux télégraphiques. Grâce à ces nouveaux progrès, l’échange des dépêches à travers les plus grandes lignes sous-marines, est devenu aussi simple, aussi commode que leur expédition sur les fils aériens.
Pour construire les câbles sous-marins, avec toutes les garanties de sécurité qu’on leur donne aujourd’hui, il faut pouvoir disposer d’un outillage spécial, puissant et coûteux. Longtemps, en France, on a reculé devant la nécessité d’immobiliser de grands capitaux pour cette industrie, et l’Angleterre seule était restée en possession du privilège de fabriquer les instruments et appareils qui constituent le matériel de la télégraphie sous-marine. L’Angleterre était, d’ailleurs, particulièrement intéressée à établir avec ses colonies lointaines des communications rapides, dont nous ne ressentions pas le besoin au même degré...
Lorsque, en 1866, le premier câble transatlantique fut enfin posé au fond de l’océan, après toutes sortes de difficultés et d’efforts, on considéra, non sans raison, comme une merveille du génie humain, la réussite de l’entreprise qui consistait à dérouler au fond de la mer un câble de 800 lieues de longueur, sans aucune interruption. Cette opération, entourée autrefois de tant de difficultés et même de périls, s’exécute maintenant avec la plus grande facilité, et aujourd’hui il n’existe pas moins de 12 câbles télégraphiques reliant les deux mondes.
La télégraphie sous-marine a été l’objet, depuis 1866, de nombreuses études, et a reçu divers perfectionnements, qui ont porté à la fois sur les machines destinées à fabriquer les câbles, sur les engins de pose et sur les appareils de transmission des signaux télégraphiques. Grâce à ces nouveaux progrès, l’échange des dépêches à travers les plus grandes lignes sous-marines, est devenu aussi simple, aussi commode que leur expédition sur les fils aériens.
Pour construire les câbles sous-marins, avec toutes les garanties de sécurité qu’on leur donne aujourd’hui, il faut pouvoir disposer d’un outillage spécial, puissant et coûteux. Longtemps, en France, on a reculé devant la nécessité d’immobiliser de grands capitaux pour cette industrie, et l’Angleterre seule était restée en possession du privilège de fabriquer les instruments et appareils qui constituent le matériel de la télégraphie sous-marine. L’Angleterre était, d’ailleurs, particulièrement intéressée à établir avec ses colonies lointaines des communications rapides, dont nous ne ressentions pas le besoin au même degré...