Author: | Honoré Beaugrand | ISBN: | 1230000822619 |
Publisher: | CP | Publication: | December 1, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Honoré Beaugrand |
ISBN: | 1230000822619 |
Publisher: | CP |
Publication: | December 1, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les pages qui suivent sont une reproduction textuelle des Lettres de voyage que j’ai adressées au journal La Patrie, depuis le mois d’octobre 1888 jusqu’au mois d’avril 1889. Elles forment un itinéraire plus ou moins régulier, d’un voyage de six mois que j’ai fait en France, en Italie, en Sicile, à Malte, en Tunisie, en Algérie et en Espagne ; non pas un voyage d’études et d’observations, mais un simple congé de repos et d’agrément. C’est assez dire que je n’ai pas eu la prétention d’écrire des lettres critiques, travaillées ou même suivies sur une foule de choses intéressantes que je n’ai pu observer que bien superficiellement, en filant à toute vapeur, dans les pays du midi de l’Europe et dans les provinces du nord de l’Afrique. J’ai simplement, écrit à loisir et à bâtons rompus, sans système préconçu, lorsque les circonstances me le permettaient. J’ai raconté un peu ce que j’ai vu et j’ai beaucoup emprunté aux écrivains qui ont publié des études sur les pays que j’ai visités. J’ai consulté tous les guides qui me sont tombés sous la main, mais je me suis toujours efforcé de rester dans les limites de la plus stricte vérité ; me bornant souvent à faire une simple nomenclature des choses intéressantes que je voyais, sans me permettre la moindre appréciation, de peur de juger mal ou légèrement. Ce sont donc de simples notes de voyage, rédigées à la hâte, que j’envoyais à La Patrie, et je désire que ces Lettres soient jugées comme telles.
Il faut dire que le mauvais état de ma santé m’aurait, d’ailleurs, empêché de me livrer à un travail sérieux, même si j’en avais eu l’intention.
Maintenant, pourquoi, me dira-t-on, publier ces Lettres de nouveau, puisqu’elles doivent être considérées comme ayant le caractère de simples correspondances de journal ?
Plusieurs abonnés de La Patrie m’ont demandé la chose, et un grand nombre ont même souscrit d’avance à la publication ; et cela, spontanément, sur la simple lecture d’un paragraphe annonçant mon intention de réunir mes correspondances en volume.
Avec ces quelques explications, je livre mes Lettres de voyage à l’indulgence de ceux qui auront la curiosité de les lire, ou la patience de les relire.
Les pages qui suivent sont une reproduction textuelle des Lettres de voyage que j’ai adressées au journal La Patrie, depuis le mois d’octobre 1888 jusqu’au mois d’avril 1889. Elles forment un itinéraire plus ou moins régulier, d’un voyage de six mois que j’ai fait en France, en Italie, en Sicile, à Malte, en Tunisie, en Algérie et en Espagne ; non pas un voyage d’études et d’observations, mais un simple congé de repos et d’agrément. C’est assez dire que je n’ai pas eu la prétention d’écrire des lettres critiques, travaillées ou même suivies sur une foule de choses intéressantes que je n’ai pu observer que bien superficiellement, en filant à toute vapeur, dans les pays du midi de l’Europe et dans les provinces du nord de l’Afrique. J’ai simplement, écrit à loisir et à bâtons rompus, sans système préconçu, lorsque les circonstances me le permettaient. J’ai raconté un peu ce que j’ai vu et j’ai beaucoup emprunté aux écrivains qui ont publié des études sur les pays que j’ai visités. J’ai consulté tous les guides qui me sont tombés sous la main, mais je me suis toujours efforcé de rester dans les limites de la plus stricte vérité ; me bornant souvent à faire une simple nomenclature des choses intéressantes que je voyais, sans me permettre la moindre appréciation, de peur de juger mal ou légèrement. Ce sont donc de simples notes de voyage, rédigées à la hâte, que j’envoyais à La Patrie, et je désire que ces Lettres soient jugées comme telles.
Il faut dire que le mauvais état de ma santé m’aurait, d’ailleurs, empêché de me livrer à un travail sérieux, même si j’en avais eu l’intention.
Maintenant, pourquoi, me dira-t-on, publier ces Lettres de nouveau, puisqu’elles doivent être considérées comme ayant le caractère de simples correspondances de journal ?
Plusieurs abonnés de La Patrie m’ont demandé la chose, et un grand nombre ont même souscrit d’avance à la publication ; et cela, spontanément, sur la simple lecture d’un paragraphe annonçant mon intention de réunir mes correspondances en volume.
Avec ces quelques explications, je livre mes Lettres de voyage à l’indulgence de ceux qui auront la curiosité de les lire, ou la patience de les relire.