Que connaissons-nous des Allemands, de leur identité, de leur culture ? Peu de choses...
Cette question n’a jamais cessé de hanter les Allemands eux-mêmes. Depuis la chute du Mur en 1989 et la réunification de 1990, l’Allemagne s’interroge sur son passé, mais aussi sur son devenir : sur quelles bases reconstruire un pays dont la population a été rigoureusement scindée pendant quatre décennies ? Comment vivre en démocrates avec le souvenir de la Gestapo et de la Stasi ? Comment assumer le passé pour vivre le futur ?
Matthias Matussek nous présente son pays à travers un parcours intimiste, des héros et poètes fondateurs aux personnalités contemporaines (intellectuels, artistes, people), en passant par le Berlin branché et les villes que l’histoire a rendues fantômes.
Se dessine en mosaïque un pays jeune, entreprenant, en pleine mutation politique et intellectuelle, profondément démocratique, qui ne renie en rien ses fautes mais ne voit plus aucune raison de les porter comme des boulets.
L’auteur brosse un tableau féroce, drôle et polémique d’une Allemagne pleine d’énergie et de couleurs, d’une Allemagne qu’on aurait de nouveau follement envie d’aimer.
Découvrez l'Allemagne sous un nouveau jour
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "On n’a sans doute jamais vu tourner à aussi haut régime, en Allemagne, pareille combinaison de reportage et de grand comique. Un plaisir sans égal." (Alexander Gorkow, Süddeutsche Zeitung)
- "Heinrich Heine est le modèle de l’auteur, et sa proximité dans quelques passages est l’une des beautés du livre. Mais il y a encore plus beau que cela : le goût de Matussek pour la polémique et le politiquement incorrect." (Michael Naumann, Die Zeit)
- "C’est un livre comme en aurait écrit aujourd’hui Heinrich Heine, le poète de la Lorelei." (Franz-Joseph Wagner, Bild)
- "Son livre est un hymne plein d'impertinence au patriotisme allemand. Une épopée où alternent un hommage au poète Heinrich Heine, des dialogues avec une animatrice de MTV ou avec l'ancien ministre Klaus von Dohanyi, une analyse de la réussite économique allemande ou une soirée dans le Berlin underground. De ce puzzle émerge l'image d'une nouvelle génération. Qui peut dire, sans rougir : "Nous, les Allemands." (Marion Van Renterghem, Le Monde, 28 septembre 2007)
À PROPOS DE L'AUTEUR
Matthias Matussek est un Allemand heureux. Il ne sort jamais sans arborer une superbe paire de bretelles et l'air espiègle qu'on lui connaît à l'hebdomadaire Der Spiegel, où il dirige les pages culturelles. Heureux d'être allemand et fier de l'être, à 54 ans, il raconte dans un essai aux faux airs de roman picaresque comment il fut difficile, pour lui et pour ses compatriotes, d'en arriver là...
EXTRAIT
Considérations liminaires sur les raisons pour lesquelles nous, les Allemands, sommes des gens remarquables et pour lesquelles les Britanniques en particulier devraient nous apprécier.
Au fond, cela fait quinze ans que j’écris ce livre. Depuis que les deux Allemagne sont tombées dans les bras l’une de l’autre et se sont prises à la gorge.
Il commence là où s’arrête mon dernier opus en date, « Palast-hotel – comment l’unité s’est abattue sur les Allemands », un livre jailli comme un éclair du cyclone provoqué par le changement de régime. Le présent ouvrage est assurément plus serein, et il a de bonnes raisons de l’être. On y décrit pourtant aussi le tourbillon des sentiments allemands. Il parle de nous et de la fierté nationale. Drôle d’idée pour un homme qui a passé à l’étranger le plus clair de ces quinze dernières années ? Pas forcément. Ce que Heine disait de l’amour de la patrie me paraît lumineux : c’est quand le poète s’est retrouvé loin de chez lui, à Paris, que la flamme de cet amour-là s’est ranimée en lui.
Que connaissons-nous des Allemands, de leur identité, de leur culture ? Peu de choses...
Cette question n’a jamais cessé de hanter les Allemands eux-mêmes. Depuis la chute du Mur en 1989 et la réunification de 1990, l’Allemagne s’interroge sur son passé, mais aussi sur son devenir : sur quelles bases reconstruire un pays dont la population a été rigoureusement scindée pendant quatre décennies ? Comment vivre en démocrates avec le souvenir de la Gestapo et de la Stasi ? Comment assumer le passé pour vivre le futur ?
Matthias Matussek nous présente son pays à travers un parcours intimiste, des héros et poètes fondateurs aux personnalités contemporaines (intellectuels, artistes, people), en passant par le Berlin branché et les villes que l’histoire a rendues fantômes.
Se dessine en mosaïque un pays jeune, entreprenant, en pleine mutation politique et intellectuelle, profondément démocratique, qui ne renie en rien ses fautes mais ne voit plus aucune raison de les porter comme des boulets.
L’auteur brosse un tableau féroce, drôle et polémique d’une Allemagne pleine d’énergie et de couleurs, d’une Allemagne qu’on aurait de nouveau follement envie d’aimer.
Découvrez l'Allemagne sous un nouveau jour
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "On n’a sans doute jamais vu tourner à aussi haut régime, en Allemagne, pareille combinaison de reportage et de grand comique. Un plaisir sans égal." (Alexander Gorkow, Süddeutsche Zeitung)
- "Heinrich Heine est le modèle de l’auteur, et sa proximité dans quelques passages est l’une des beautés du livre. Mais il y a encore plus beau que cela : le goût de Matussek pour la polémique et le politiquement incorrect." (Michael Naumann, Die Zeit)
- "C’est un livre comme en aurait écrit aujourd’hui Heinrich Heine, le poète de la Lorelei." (Franz-Joseph Wagner, Bild)
- "Son livre est un hymne plein d'impertinence au patriotisme allemand. Une épopée où alternent un hommage au poète Heinrich Heine, des dialogues avec une animatrice de MTV ou avec l'ancien ministre Klaus von Dohanyi, une analyse de la réussite économique allemande ou une soirée dans le Berlin underground. De ce puzzle émerge l'image d'une nouvelle génération. Qui peut dire, sans rougir : "Nous, les Allemands." (Marion Van Renterghem, Le Monde, 28 septembre 2007)
À PROPOS DE L'AUTEUR
Matthias Matussek est un Allemand heureux. Il ne sort jamais sans arborer une superbe paire de bretelles et l'air espiègle qu'on lui connaît à l'hebdomadaire Der Spiegel, où il dirige les pages culturelles. Heureux d'être allemand et fier de l'être, à 54 ans, il raconte dans un essai aux faux airs de roman picaresque comment il fut difficile, pour lui et pour ses compatriotes, d'en arriver là...
EXTRAIT
Considérations liminaires sur les raisons pour lesquelles nous, les Allemands, sommes des gens remarquables et pour lesquelles les Britanniques en particulier devraient nous apprécier.
Au fond, cela fait quinze ans que j’écris ce livre. Depuis que les deux Allemagne sont tombées dans les bras l’une de l’autre et se sont prises à la gorge.
Il commence là où s’arrête mon dernier opus en date, « Palast-hotel – comment l’unité s’est abattue sur les Allemands », un livre jailli comme un éclair du cyclone provoqué par le changement de régime. Le présent ouvrage est assurément plus serein, et il a de bonnes raisons de l’être. On y décrit pourtant aussi le tourbillon des sentiments allemands. Il parle de nous et de la fierté nationale. Drôle d’idée pour un homme qui a passé à l’étranger le plus clair de ces quinze dernières années ? Pas forcément. Ce que Heine disait de l’amour de la patrie me paraît lumineux : c’est quand le poète s’est retrouvé loin de chez lui, à Paris, que la flamme de cet amour-là s’est ranimée en lui.