Author: | Alphonse Momas | ISBN: | 1230000229959 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | April 1, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alphonse Momas |
ISBN: | 1230000229959 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | April 1, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Neuf heures du soir : la longue et large salle de punitions de l’Institution Sticker était toute tendue d’immenses draperies noires, éclairées par des lampadaires aux teintes assombries. Sur les autres côtés de la salle, les divisions des jeunes Miss disposées sur plusieurs rangs, présentaient un aspect saisissant par leurs costumes uniformément blancs, leurs cheveux dénoués flottant sur le dos, leurs mains gantées en peau de chevreau noir, leurs bas noirs apparaissant chez toutes plus ou moins, suivant la jupe plus ou moins courte, les grandes ayant revêtu pour la circonstance la robe dégageant un peu au-dessus des jarrets, les jambes : au milieu des élèves, les maîtresses formaient contraste par leur toilette noire, à corsage décolleté et à manches courtes, les mains et les bras gantés de blanc, la jupe de la longueur de celle des grandes filles, permettant de voir leurs bas blancs. En avant des divisions des moyennes, deux femmes occupaient deux fauteuils, la directrice, miss Sticker, en toilette de soie noire montante et sévère, et une élève, réputée la mieux notée, en réalité sa protégée, miss Lisbeth de Varwing, jolie et charmante petite blonde de dix-sept ans, vêtue de blanc comme toutes ses compagnes, tout aussi grave d’allure que la directrice. Sur le milieu de la salle, un cheval d’assez haute taille, à mécanique, placé sur un long socle, se tenait debout sur ses pattes de derrière, dans une fière attitude, comme s’il se cabrait ou comme s’il s’apprêtait à s’élancer. À droite et à gauche du cheval, se groupaient une dizaine de servantes, toutes jeunes, robustes et jolies, en tenue de demi-soubrettes ou paysannes, jupe courte à couleur voyante,
Neuf heures du soir : la longue et large salle de punitions de l’Institution Sticker était toute tendue d’immenses draperies noires, éclairées par des lampadaires aux teintes assombries. Sur les autres côtés de la salle, les divisions des jeunes Miss disposées sur plusieurs rangs, présentaient un aspect saisissant par leurs costumes uniformément blancs, leurs cheveux dénoués flottant sur le dos, leurs mains gantées en peau de chevreau noir, leurs bas noirs apparaissant chez toutes plus ou moins, suivant la jupe plus ou moins courte, les grandes ayant revêtu pour la circonstance la robe dégageant un peu au-dessus des jarrets, les jambes : au milieu des élèves, les maîtresses formaient contraste par leur toilette noire, à corsage décolleté et à manches courtes, les mains et les bras gantés de blanc, la jupe de la longueur de celle des grandes filles, permettant de voir leurs bas blancs. En avant des divisions des moyennes, deux femmes occupaient deux fauteuils, la directrice, miss Sticker, en toilette de soie noire montante et sévère, et une élève, réputée la mieux notée, en réalité sa protégée, miss Lisbeth de Varwing, jolie et charmante petite blonde de dix-sept ans, vêtue de blanc comme toutes ses compagnes, tout aussi grave d’allure que la directrice. Sur le milieu de la salle, un cheval d’assez haute taille, à mécanique, placé sur un long socle, se tenait debout sur ses pattes de derrière, dans une fière attitude, comme s’il se cabrait ou comme s’il s’apprêtait à s’élancer. À droite et à gauche du cheval, se groupaient une dizaine de servantes, toutes jeunes, robustes et jolies, en tenue de demi-soubrettes ou paysannes, jupe courte à couleur voyante,