Author: | Jules-Berlioz d’Auriac, Gustave Aimard | ISBN: | 1230000931786 |
Publisher: | CP | Publication: | February 7, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules-Berlioz d’Auriac, Gustave Aimard |
ISBN: | 1230000931786 |
Publisher: | CP |
Publication: | February 7, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
— Finissez donc ce bruit ! finissez donc ! finissez ! vociféra Hans Vanderbum, cramoisi de fureur ; mais voyez donc ! Ils ne m’écoutent seulement pas !
Cette scène orageuse d’intérieur se passait au fond d’une forêt vierge de l’Ohio, à peu de distance de la rivière Miami. Dans une clairière s’élevait un village indien de vingt-cinq ou trente cabanes, ressemblant à un rucher gigantesque dont les habitants entraient, sortaient, couraient çà et là, comme des abeilles.
Sous les joyeux rayons du soleil levant s’épanouissaient une fraîche matinée printanière, toute parfumée de fleurs, toute enguirlandée de feuilles et de rameaux naissants.
Le ciel bleu tendre et transparent souriait à la terre et lui envoyait la vie et la gaité avec des flots de lumière.
Tout se réjouissait dans la nature ; tout était de bonne humeur ; tout !… excepté Hans Vanderbum !
Parmi ces huttes, il y en avait une qui réunissait tout le confort de la vie sauvage ; elle était située un peu à l’écart, vers la partie du nord du village. Construite en forme de pain de sucre, elle était charpentée avec de longues perches réunies au sommet et entrelacées de peaux ou d’écorces. À l’extrémité supérieure de ce toit conique avait été ménagé un trou circulaire destiné à servir de cheminée. Sa structure solide était impénétrable à la pluie ; son agencement intérieur la mettait à l’abri du froid, et si, au point de vue architectural, elle n’avait rien d’artistique, elle n’en réalisait pas moins toutes les conditions du bien-être.
— Finissez donc ce bruit ! finissez donc ! finissez ! vociféra Hans Vanderbum, cramoisi de fureur ; mais voyez donc ! Ils ne m’écoutent seulement pas !
Cette scène orageuse d’intérieur se passait au fond d’une forêt vierge de l’Ohio, à peu de distance de la rivière Miami. Dans une clairière s’élevait un village indien de vingt-cinq ou trente cabanes, ressemblant à un rucher gigantesque dont les habitants entraient, sortaient, couraient çà et là, comme des abeilles.
Sous les joyeux rayons du soleil levant s’épanouissaient une fraîche matinée printanière, toute parfumée de fleurs, toute enguirlandée de feuilles et de rameaux naissants.
Le ciel bleu tendre et transparent souriait à la terre et lui envoyait la vie et la gaité avec des flots de lumière.
Tout se réjouissait dans la nature ; tout était de bonne humeur ; tout !… excepté Hans Vanderbum !
Parmi ces huttes, il y en avait une qui réunissait tout le confort de la vie sauvage ; elle était située un peu à l’écart, vers la partie du nord du village. Construite en forme de pain de sucre, elle était charpentée avec de longues perches réunies au sommet et entrelacées de peaux ou d’écorces. À l’extrémité supérieure de ce toit conique avait été ménagé un trou circulaire destiné à servir de cheminée. Sa structure solide était impénétrable à la pluie ; son agencement intérieur la mettait à l’abri du froid, et si, au point de vue architectural, elle n’avait rien d’artistique, elle n’en réalisait pas moins toutes les conditions du bien-être.