Depuis les années 1960, Gilbert Durand a fondé et développé une méthodologie et une épistémologie novatrices de l’étude des imaginaires individuels et culturels qui ont inspiré une École de Grenoble, qui n’a cessé d’essaimer à travers un grand nombre de centres de recherches en France et dans le monde. Sa pensée, connue à travers la mythocritique et la mythanalyse, enrichie par une vaste culture historique (des religions gnostiques aux sciences micro-physiques) et pluriculturelle (du Brésil à la Chine), a été appliquée dans les domaines les plus divers des sciences humaines et sociales. Loin d’être un système clos, son œuvre a inspiré une épistémologie ouverte qui a permise, sur la base des acquis fondamentaux, de se préciser, de s’adapter à des champs nouveaux, de recevoir les apports d’autres écoles, courant ou traditions culturelles. Les contributions ici rassemblées permettront de mieux situer l’émergence de la problématique de l’imaginaire dans différentes disciplines ou champs d’études, de présenter les innovations théoriques apportées par l’anthropologie de l’imaginaire de G. Durand, d’illustrer les innovations qu’elles auront permises, d’amorcer des éléments de prospectives pour les chantiers actuellement en cours d’exploration.
Depuis les années 1960, Gilbert Durand a fondé et développé une méthodologie et une épistémologie novatrices de l’étude des imaginaires individuels et culturels qui ont inspiré une École de Grenoble, qui n’a cessé d’essaimer à travers un grand nombre de centres de recherches en France et dans le monde. Sa pensée, connue à travers la mythocritique et la mythanalyse, enrichie par une vaste culture historique (des religions gnostiques aux sciences micro-physiques) et pluriculturelle (du Brésil à la Chine), a été appliquée dans les domaines les plus divers des sciences humaines et sociales. Loin d’être un système clos, son œuvre a inspiré une épistémologie ouverte qui a permise, sur la base des acquis fondamentaux, de se préciser, de s’adapter à des champs nouveaux, de recevoir les apports d’autres écoles, courant ou traditions culturelles. Les contributions ici rassemblées permettront de mieux situer l’émergence de la problématique de l’imaginaire dans différentes disciplines ou champs d’études, de présenter les innovations théoriques apportées par l’anthropologie de l’imaginaire de G. Durand, d’illustrer les innovations qu’elles auront permises, d’amorcer des éléments de prospectives pour les chantiers actuellement en cours d’exploration.