ALBERT SAVARUS

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book ALBERT SAVARUS by HONORE DE BALZAC, GILBERT TEROL
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: HONORE DE BALZAC ISBN: 1230000212984
Publisher: GILBERT TEROL Publication: January 26, 2014
Imprint: Language: French
Author: HONORE DE BALZAC
ISBN: 1230000212984
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: January 26, 2014
Imprint:
Language: French

Un des quelques salons où se produisait l’archevêque de Besançon sous la Restauration, et celui qu’il affectionnait était celui de madame la baronne de Watteville. Un mot sur cette dame, le personnage féminin le plus considérable peut-être de Besançon.

Monsieur de Watteville, petit-neveu du fameux Watteville, le plus heureux et le plus illustre des meurtriers et des renégats dont les aventures extraordinaires sont beaucoup trop historiques pour être racontées, était aussi tranquille que son grand-oncle fut turbulent. Après avoir vécu dans la Comté comme un cloporte dans la fente d’une boiserie, il avait épousé l’héritière de la célèbre famille de Rupt. Mademoiselle de Rupt réunit vingt mille francs de rentes en terre aux dix mille francs de rentes en biens-fonds du baron de Watteville. L’écusson du gentilhomme suisse, les Watteville sont de Suisse, fut mis en abîme sur le vieil écusson des de Rupt. Ce mariage, décidé depuis 1802, se fit en 1815, après la seconde restauration. Trois ans après la naissance d’une fille qui fut nommée Philomène, tous les grands parents de madame de Watteville étaient morts et leurs successions liquidées. On vendit alors la maison de monsieur de Watteville pour s’établir rue de la Préfecture, dans le bel hôtel de Rupt dont le vaste jardin s’étend vers la rue du Perron. Madame Watteville, jeune fille dévote, fut encore plus dévote après son mariage. Elle est une des reines de la sainte confrérie qui donne à la haute société de Besançon un air sombre et des façons prudes en harmonie avec le caractère de cette ville. De là le nom de Philomène imposé à sa fille, née en 1817, au moment où le culte de cette sainte ou de ce saint, car dans les commencements on ne savait à quel sexe appartenait ce squelette, devenait une sorte de folie religieuse en Italie, et un étendard pour l’Ordre des Jésuites.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Un des quelques salons où se produisait l’archevêque de Besançon sous la Restauration, et celui qu’il affectionnait était celui de madame la baronne de Watteville. Un mot sur cette dame, le personnage féminin le plus considérable peut-être de Besançon.

Monsieur de Watteville, petit-neveu du fameux Watteville, le plus heureux et le plus illustre des meurtriers et des renégats dont les aventures extraordinaires sont beaucoup trop historiques pour être racontées, était aussi tranquille que son grand-oncle fut turbulent. Après avoir vécu dans la Comté comme un cloporte dans la fente d’une boiserie, il avait épousé l’héritière de la célèbre famille de Rupt. Mademoiselle de Rupt réunit vingt mille francs de rentes en terre aux dix mille francs de rentes en biens-fonds du baron de Watteville. L’écusson du gentilhomme suisse, les Watteville sont de Suisse, fut mis en abîme sur le vieil écusson des de Rupt. Ce mariage, décidé depuis 1802, se fit en 1815, après la seconde restauration. Trois ans après la naissance d’une fille qui fut nommée Philomène, tous les grands parents de madame de Watteville étaient morts et leurs successions liquidées. On vendit alors la maison de monsieur de Watteville pour s’établir rue de la Préfecture, dans le bel hôtel de Rupt dont le vaste jardin s’étend vers la rue du Perron. Madame Watteville, jeune fille dévote, fut encore plus dévote après son mariage. Elle est une des reines de la sainte confrérie qui donne à la haute société de Besançon un air sombre et des façons prudes en harmonie avec le caractère de cette ville. De là le nom de Philomène imposé à sa fille, née en 1817, au moment où le culte de cette sainte ou de ce saint, car dans les commencements on ne savait à quel sexe appartenait ce squelette, devenait une sorte de folie religieuse en Italie, et un étendard pour l’Ordre des Jésuites.

More books from GILBERT TEROL

Cover of the book Le Livre des merveilles by HONORE DE BALZAC
Cover of the book La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, Annotées, Illustrées by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Port Tarascon by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Trois lettres au journal L’Homme by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Dans le ciel by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Roger la Honte by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Les Comédiens sans le savoir by HONORE DE BALZAC
Cover of the book CODE DES GENS HONETE OU L'ART DE NE PAS ETRE DUPE by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Une officine royale de falsifications by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Balzac by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Les Frères Zemganno by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Noëls flamands by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Les Premiers Ages de notre planète by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Martin, l’enfant trouvé Tome de V à VIII by HONORE DE BALZAC
Cover of the book Nouvelles Genevoise by HONORE DE BALZAC
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy