Author: | Adler Alfred | ISBN: | 1230001616026 |
Publisher: | YADE | Publication: | March 30, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Adler Alfred |
ISBN: | 1230001616026 |
Publisher: | YADE |
Publication: | March 30, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Préface de l’auteur
Il ne sera peut-être pas inutile d’avertir les lecteurs que nous ne concevons pas la psychologie individuelle telle que, pour la première fois, elle se trouve exposée dans ce livre, comme étant liée nécessairement à un substratum organique.
Nous cherchons plutôt à montrer que l’évolution psychique de l’homme et les déviations qu’elle subit, c’est-à-dire les névroses et les psychoses, sont déterminées par l’attitude qu’il adopte à l’égard de la logique absolue de la vie sociale. C’est du degré de la déviation, c’est-à-dire de l’inadaptation aux exigences cosmiques et sociales, que dépendent et la nature et le degré des troubles Psychiques. Le nerveux vit et s’épuise pour un monde qui n’est pas le nôtre. L’opposition dans laquelle il se trouve avec la vérité absolue est plus grande que la nôtre.
Cette opposition n’a pas pour cause telle ou telle structure cellulaire du cerveau et n’est pas sous la dépendance de telles ou telles influences humorales : elle est déterminée par un sentiment d’infériorité dont les origines remontent à une enfance difficile et Pénible. Ce sentiment ouvre la vole à toutes sortes d’erreurs qui exercent une influence décisive sur le développement psychique. Nous nions la prédisposition organique à la névrose, mais, tout en la niant, nous croyons avoir fait ressortir, mieux que les autres auteurs, la manière dont l’infériorité organique contribue à la création de certaines attitudes psychiques et le mécanisme par lequel la faiblesse corporelle fait naître le sentiment d’infériorité.
Préface de l’auteur
Il ne sera peut-être pas inutile d’avertir les lecteurs que nous ne concevons pas la psychologie individuelle telle que, pour la première fois, elle se trouve exposée dans ce livre, comme étant liée nécessairement à un substratum organique.
Nous cherchons plutôt à montrer que l’évolution psychique de l’homme et les déviations qu’elle subit, c’est-à-dire les névroses et les psychoses, sont déterminées par l’attitude qu’il adopte à l’égard de la logique absolue de la vie sociale. C’est du degré de la déviation, c’est-à-dire de l’inadaptation aux exigences cosmiques et sociales, que dépendent et la nature et le degré des troubles Psychiques. Le nerveux vit et s’épuise pour un monde qui n’est pas le nôtre. L’opposition dans laquelle il se trouve avec la vérité absolue est plus grande que la nôtre.
Cette opposition n’a pas pour cause telle ou telle structure cellulaire du cerveau et n’est pas sous la dépendance de telles ou telles influences humorales : elle est déterminée par un sentiment d’infériorité dont les origines remontent à une enfance difficile et Pénible. Ce sentiment ouvre la vole à toutes sortes d’erreurs qui exercent une influence décisive sur le développement psychique. Nous nions la prédisposition organique à la névrose, mais, tout en la niant, nous croyons avoir fait ressortir, mieux que les autres auteurs, la manière dont l’infériorité organique contribue à la création de certaines attitudes psychiques et le mécanisme par lequel la faiblesse corporelle fait naître le sentiment d’infériorité.