Author: | Gaston Boissier | ISBN: | 1230000287144 |
Publisher: | Gaston Boissier | Publication: | December 21, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gaston Boissier |
ISBN: | 1230000287144 |
Publisher: | Gaston Boissier |
Publication: | December 21, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
L’événement le plus grave de l’histoire est aussi l’un des plus mal connus. Les souvenirs qui nous restent des premiers temps du christianisme ne sont pas nombreux : il est probable qu’on n’écrirait guère dans l’église naissante, et les auteurs païens, ne devinant pas les destinées de cette secte obscure et méprisée, ne songeaient pas à s’occuper d’elle. C’est une raison pour nous d’accueillir avec empressement tout ce qui peut nous donner quelques lumières nouvelles sur cette époque si importante et si ignorée.
Jusqu’ici rien peut-être n’a mieux servi à la faire connaître que l’étude des catacombes de Rome [1] : c’est le seul monument que cette société primitive ait laissé d’elle ; aussi, depuis près de trois cents ans, ne se lasse-t-on pas de les fouiller. Des hommes pleins de patience, de sagacité, de dévouement, les Bosio, les Aringhi, les Boldetti, les Bottari, les Marchi, ont visité en tous sens la Rome souterraine.
[1] C’est pour me conformer à l’usage que je donne à tous ces monumens le nom de catacombes. En réalité, ce nom, dont l’origine est discutée, ne s’applique qu’à celles de Saint-Sébastien. Les documens anciens les appellent toutes cryptes ou cimetières.
EXTRAIT:
L’événement le plus grave de l’histoire est aussi l’un des plus mal connus. Les souvenirs qui nous restent des premiers temps du christianisme ne sont pas nombreux : il est probable qu’on n’écrirait guère dans l’église naissante, et les auteurs païens, ne devinant pas les destinées de cette secte obscure et méprisée, ne songeaient pas à s’occuper d’elle. C’est une raison pour nous d’accueillir avec empressement tout ce qui peut nous donner quelques lumières nouvelles sur cette époque si importante et si ignorée.
Jusqu’ici rien peut-être n’a mieux servi à la faire connaître que l’étude des catacombes de Rome [1] : c’est le seul monument que cette société primitive ait laissé d’elle ; aussi, depuis près de trois cents ans, ne se lasse-t-on pas de les fouiller. Des hommes pleins de patience, de sagacité, de dévouement, les Bosio, les Aringhi, les Boldetti, les Bottari, les Marchi, ont visité en tous sens la Rome souterraine.
[1] C’est pour me conformer à l’usage que je donne à tous ces monumens le nom de catacombes. En réalité, ce nom, dont l’origine est discutée, ne s’applique qu’à celles de Saint-Sébastien. Les documens anciens les appellent toutes cryptes ou cimetières.