Author: | Daniel De Foe | ISBN: | 1230000647373 |
Publisher: | pb | Publication: | September 5, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Daniel De Foe |
ISBN: | 1230000647373 |
Publisher: | pb |
Publication: | September 5, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
À la vérité je reçus une marque de gratitude à laquelle je ne m’attendais
pas : le capitaine que j’avais si heureusement délivré avec son
navire et sa cargaison, ayant fait à ses armateurs un beau récit de la manière
dont j’avais sauvé le bâtiment et l’équipage, ils m’invitèrent avec
quelques autres marchands intéressés à les venir voir, et tous ensemble
ils m’honorèrent d’un fort gracieux compliment à ce sujet et d’un présent
d’environ deux cents livres sterling.
Après beaucoup de réflexions, sur ma position, et sur le peu de
moyens que j’avais de m’établir dans le monde, je résolus de m’en aller à
Lisbonne, pour voir si je ne pourrais pas obtenir quelques informations
sur l’état de ma plantation au Brésil, et sur ce qu’était devenu mon partner,
qui, j’avais tout lieu de le supposer, avait dû depuis bien des années
me me?re au rang des morts.
Dans ce?e vue, je m’embarquai pour Lisbonne, où j’arrivai au mois
d’avril suivant. Mon serviteur Vendredi m’accompagna avec beaucoup de
dévouement dans toutes ces courses, et se montra le garçon le plus fidèle
en toute occasion...
À la vérité je reçus une marque de gratitude à laquelle je ne m’attendais
pas : le capitaine que j’avais si heureusement délivré avec son
navire et sa cargaison, ayant fait à ses armateurs un beau récit de la manière
dont j’avais sauvé le bâtiment et l’équipage, ils m’invitèrent avec
quelques autres marchands intéressés à les venir voir, et tous ensemble
ils m’honorèrent d’un fort gracieux compliment à ce sujet et d’un présent
d’environ deux cents livres sterling.
Après beaucoup de réflexions, sur ma position, et sur le peu de
moyens que j’avais de m’établir dans le monde, je résolus de m’en aller à
Lisbonne, pour voir si je ne pourrais pas obtenir quelques informations
sur l’état de ma plantation au Brésil, et sur ce qu’était devenu mon partner,
qui, j’avais tout lieu de le supposer, avait dû depuis bien des années
me me?re au rang des morts.
Dans ce?e vue, je m’embarquai pour Lisbonne, où j’arrivai au mois
d’avril suivant. Mon serviteur Vendredi m’accompagna avec beaucoup de
dévouement dans toutes ces courses, et se montra le garçon le plus fidèle
en toute occasion...