La Fortune de Paris: l’octroi et les revenus de la ville

Fiction & Literature, Classics, Historical
Cover of the book La Fortune de Paris: l’octroi et les revenus de la ville by Maxime Du Camp, Maxime Du Camp
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Maxime Du Camp ISBN: 1230000770972
Publisher: Maxime Du Camp Publication: November 11, 2015
Imprint: Language: French
Author: Maxime Du Camp
ISBN: 1230000770972
Publisher: Maxime Du Camp
Publication: November 11, 2015
Imprint:
Language: French

EXTRAIT:

Dans les études qui précèdent celle-ci, nous avons essayé de faire comprendre le mécanisme des organes à l’aide desquels fonctionne le grand corps de Paris. Nous avons limité le champ de nos investigations aux services publics qui relèvent directement de la municipalité ou de l’état, et nous avons rejeté avec soin hors de notre cadre tout ce qui était administration particulière, ne voulant sous aucun prétexte avoir à nous prononcer sur la valeur des exploitations privées qui, tout en servant l’intérêt général, n’ont été établies qu’en vue d’intérêts personnels. C’est l’historique des administrations abstraites, pour ainsi dire, que nous avons cherché à retracer, de celles qui, agissant en vertu d’un but supérieur, ont pour mission de subvenir aux besoins moraux, intellectuels et physiques de 2 millions d’hommes. On a pu voir que Paris ne manque pas à sa tâche, que chaque jour il s’efforce d’améliorer, sous toutes les formes, les conditions qui assurent l’existence de son peuple. Une telle œuvre, si compliquée, si multiple, si énorme, dont les exigences s’accentuent et se renouvellent sans cesse, nécessite de lourdes dépenses, et implique des ressources inépuisables. Paris a-t-il donc une fortune qui lui permette de rémunérer les agens qu’il emploie et de donner l’impulsion à tous ses engrenages administratifs ? Non, Paris est pauvre, et il mourrait de faim, s’il ne s’assurait l’argent qui lui est indispensable en le demandant au peuple même qu’il a charge de surveiller et de secourir. Ce qu’il lui prend d’une main, il le lui rend de l’autre ; les centimes qu’il reçoit de l’homme individuel deviennent les millions dont profite l’homme collectif ; c’est peut-être parce qu’il entre beaucoup de bétail aux abattoirs que nous avons un excellent système hospitalier.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

EXTRAIT:

Dans les études qui précèdent celle-ci, nous avons essayé de faire comprendre le mécanisme des organes à l’aide desquels fonctionne le grand corps de Paris. Nous avons limité le champ de nos investigations aux services publics qui relèvent directement de la municipalité ou de l’état, et nous avons rejeté avec soin hors de notre cadre tout ce qui était administration particulière, ne voulant sous aucun prétexte avoir à nous prononcer sur la valeur des exploitations privées qui, tout en servant l’intérêt général, n’ont été établies qu’en vue d’intérêts personnels. C’est l’historique des administrations abstraites, pour ainsi dire, que nous avons cherché à retracer, de celles qui, agissant en vertu d’un but supérieur, ont pour mission de subvenir aux besoins moraux, intellectuels et physiques de 2 millions d’hommes. On a pu voir que Paris ne manque pas à sa tâche, que chaque jour il s’efforce d’améliorer, sous toutes les formes, les conditions qui assurent l’existence de son peuple. Une telle œuvre, si compliquée, si multiple, si énorme, dont les exigences s’accentuent et se renouvellent sans cesse, nécessite de lourdes dépenses, et implique des ressources inépuisables. Paris a-t-il donc une fortune qui lui permette de rémunérer les agens qu’il emploie et de donner l’impulsion à tous ses engrenages administratifs ? Non, Paris est pauvre, et il mourrait de faim, s’il ne s’assurait l’argent qui lui est indispensable en le demandant au peuple même qu’il a charge de surveiller et de secourir. Ce qu’il lui prend d’une main, il le lui rend de l’autre ; les centimes qu’il reçoit de l’homme individuel deviennent les millions dont profite l’homme collectif ; c’est peut-être parce qu’il entre beaucoup de bétail aux abattoirs que nous avons un excellent système hospitalier.

More books from Maxime Du Camp

Cover of the book Le Salon de 1863 by Maxime Du Camp
Cover of the book Le Service des eaux à Paris by Maxime Du Camp
Cover of the book La Préfecture de police et la Sureté publique à Paris by Maxime Du Camp
Cover of the book Le Salon de 1865 by Maxime Du Camp
Cover of the book Les Hôpitaux de Paris et le nouvel Hôtel-Dieu by Maxime Du Camp
Cover of the book La Seine à Paris, les Industries fluviales et la Police du fleuve by Maxime Du Camp
Cover of the book Les chemins de fer à Paris - la gare de l'ouest by Maxime Du Camp
Cover of the book La Place de la Roquette. - Le quartier des condamnés à mort et l’échafaud by Maxime Du Camp
Cover of the book L’Hôtel des Monnaies de Paris et la fabrication des espèces monétaires by Maxime Du Camp
Cover of the book Expédition de Garibaldi dans les Deux Siciles by Maxime Du Camp
Cover of the book Les Écoles à Paris, l’enseignement primaire, secondaire et supérieur by Maxime Du Camp
Cover of the book Les Manufactures de Tabac : les établissemens du Gros-Caillou et de Reuilly by Maxime Du Camp
Cover of the book Richard Piednoel by Maxime Du Camp
Cover of the book Iconographie chrétienne by Maxime Du Camp
Cover of the book Le Ministère de la marine pendant la Commune by Maxime Du Camp
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy