Cet ouvrage a un double objectif. Tout d’abord, analyser, à partir d’une étude de cas portant sur les Sciences économiques et sociales, l’ensemble des concours internes, externes, statutaires et non statutaires de recrutement de personnels enseignants du second degré public, organisés par le ministère de l’Éducation nationale. Dans cette perspective, différents outils méthodologiques sont mobilisés, qu’il s’agisse de l’étude statistique complète des résultats des concours au fil des sessions, de la construction d’indicateurs de tendance, de la prise en compte des modifications du cadre réglementaire et du contexte politique, de l’observation in situ, des entretiens avec des membres de jurys ou encore du recueil de témoignages de nombreux candidats. Ensuite, explorer les changements profonds sur les plans technique, technologique, « idéologique » et stratégique qui ont jalonné le métier de gestionnaire de concours depuis 1992. Le développement de nouveaux outils d’information et de communication, le recours plus fréquent à des prestataires de service publics et privés, la nécessité de moderniser l’administration ou les contraintes imposées par la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) ont remis en cause les pratiques traditionnelles et permis la mise en place d’autres méthodes de travail garantissant la régularité et la sécurité des opérations de gestion. Cette recherche, qui a nécessité une très large collecte de données, présente cette particularité d’être totalement inédite. Elle est de nature à témoigner, en termes de recrutement, de la vie d’une discipline enseignée et de mettre en évidence les moyens, les procédures et les dispositifs utilisés par le ministère de l’Éducation nationale dans l’organisation et la gestion de concours nationaux. Cette contribution associe différents éclairages sociologiques relatifs aux relations professionnelles, au travail, au changement, à l’éducation et aux organisations, le paradigme interactionniste étant ici privilégié.
Régis Malige est docteur en sociologie et membre du laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’Université de Franche-Comté. Ses principaux champs de recherche portent sur la sociologie des organisations, de l’éducation, des politiques publiques et du management des ressources humaines.
Cet ouvrage a un double objectif. Tout d’abord, analyser, à partir d’une étude de cas portant sur les Sciences économiques et sociales, l’ensemble des concours internes, externes, statutaires et non statutaires de recrutement de personnels enseignants du second degré public, organisés par le ministère de l’Éducation nationale. Dans cette perspective, différents outils méthodologiques sont mobilisés, qu’il s’agisse de l’étude statistique complète des résultats des concours au fil des sessions, de la construction d’indicateurs de tendance, de la prise en compte des modifications du cadre réglementaire et du contexte politique, de l’observation in situ, des entretiens avec des membres de jurys ou encore du recueil de témoignages de nombreux candidats. Ensuite, explorer les changements profonds sur les plans technique, technologique, « idéologique » et stratégique qui ont jalonné le métier de gestionnaire de concours depuis 1992. Le développement de nouveaux outils d’information et de communication, le recours plus fréquent à des prestataires de service publics et privés, la nécessité de moderniser l’administration ou les contraintes imposées par la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) ont remis en cause les pratiques traditionnelles et permis la mise en place d’autres méthodes de travail garantissant la régularité et la sécurité des opérations de gestion. Cette recherche, qui a nécessité une très large collecte de données, présente cette particularité d’être totalement inédite. Elle est de nature à témoigner, en termes de recrutement, de la vie d’une discipline enseignée et de mettre en évidence les moyens, les procédures et les dispositifs utilisés par le ministère de l’Éducation nationale dans l’organisation et la gestion de concours nationaux. Cette contribution associe différents éclairages sociologiques relatifs aux relations professionnelles, au travail, au changement, à l’éducation et aux organisations, le paradigme interactionniste étant ici privilégié.
Régis Malige est docteur en sociologie et membre du laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société) de l’Université de Franche-Comté. Ses principaux champs de recherche portent sur la sociologie des organisations, de l’éducation, des politiques publiques et du management des ressources humaines.