Author: | Walter Scott, Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret | ISBN: | 1230000277697 |
Publisher: | JCA | Publication: | October 31, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Walter Scott, Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret |
ISBN: | 1230000277697 |
Publisher: | JCA |
Publication: | October 31, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Il était aussi près que possible ; mais ce qu’était cet objet, elle ne
pouvait le dire. Il semblait être arrêté près d’un chêne vieux et immense.
COLERIDGE.
Ainsi commence le manuscrit de mistress Baliol :
Il y a trente-cinq ans, ou peut-être quarante, que, pour relever mes
esprits abattus et les distraire de la douleur causée par une grande perte que
j’avais faite dans ma famille deux ou trois mois auparavant, j’entrepris ce qu’
on appelle une tournée highlandaise. C’était une excursion devenue en
quelque sorte à la mode. Mais, quoique les routes militaires fussent
excellentes, les auberges étaient si mauvaises, que l’on pouvait presque
considérer cette tournée comme un voyage aventureux. D’ailleurs, le nom seul
des Highlands, bien que ce pays fût aussi paisible alors que toute autre partie
des états du roi George, était un mot qui continuait à répandre la terreur à
une époque où vivaient encore tant de témoins de l’insurrection de 1745. Une
crainte vague s’emparait de la plupart de ceux qui, des tours de Stirling,
apercevaient vers le nord la haute chaîne de montagnes qui s’élève comme un
sombre rempart pour cacher, dans ses retraites impénétrables, un peuple
entier, différent de celui des basses terres par son costume, ses mœurs et
son langage.
Il était aussi près que possible ; mais ce qu’était cet objet, elle ne
pouvait le dire. Il semblait être arrêté près d’un chêne vieux et immense.
COLERIDGE.
Ainsi commence le manuscrit de mistress Baliol :
Il y a trente-cinq ans, ou peut-être quarante, que, pour relever mes
esprits abattus et les distraire de la douleur causée par une grande perte que
j’avais faite dans ma famille deux ou trois mois auparavant, j’entrepris ce qu’
on appelle une tournée highlandaise. C’était une excursion devenue en
quelque sorte à la mode. Mais, quoique les routes militaires fussent
excellentes, les auberges étaient si mauvaises, que l’on pouvait presque
considérer cette tournée comme un voyage aventureux. D’ailleurs, le nom seul
des Highlands, bien que ce pays fût aussi paisible alors que toute autre partie
des états du roi George, était un mot qui continuait à répandre la terreur à
une époque où vivaient encore tant de témoins de l’insurrection de 1745. Une
crainte vague s’emparait de la plupart de ceux qui, des tours de Stirling,
apercevaient vers le nord la haute chaîne de montagnes qui s’élève comme un
sombre rempart pour cacher, dans ses retraites impénétrables, un peuple
entier, différent de celui des basses terres par son costume, ses mœurs et
son langage.