Author: | Franc-Nohain | ISBN: | 1230000939362 |
Publisher: | CP | Publication: | February 11, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Franc-Nohain |
ISBN: | 1230000939362 |
Publisher: | CP |
Publication: | February 11, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce n’est pas à mon avis, un mince honneur pour les petits Parisiens, que leur goût éclairé, et la ferveur et la fidélité de leurs suffrages, aient donné, à Footit et à Chocolat, Paris comme ville d’élection, et, mieux, comme patrie adoptive.
Footit me l’a dit, et j’en étais sûr : de tous les publics d’Europe devant qui il se présenta et qui lui firent fête, ce sont bien les jeunes Parisiens, nos fils, — et mon patriotisme n’en est pas médiocrement fier — qui comprennent le mieux, le plus vite, et dont l’accueil est, non pas le plus bruyant, mais le plus sympathique.
Pas le plus bruyant : il paraît qu’il faut revendiquer ce genre de manifestations pour l’Espagne ; les petits Espagnols crient, trépignent — le soleil, évidemment, et aussi l’entraînement des courses de taureaux.
Ces trépignements, ces cris ne laissent pas, certes, d’être assez flatteurs ; mais, par contre, il y a ceci de terrible qu’à certains moments, sans raison, simplement parce qu’il est mal disposé, ou disposé différemment, le public qui fréquente les cirques, en Espagne, décide de ne point laisser parler les clowns, fût-ce son clown le plus aimé, son clown favori — même Footit.
Ce n’est pas à mon avis, un mince honneur pour les petits Parisiens, que leur goût éclairé, et la ferveur et la fidélité de leurs suffrages, aient donné, à Footit et à Chocolat, Paris comme ville d’élection, et, mieux, comme patrie adoptive.
Footit me l’a dit, et j’en étais sûr : de tous les publics d’Europe devant qui il se présenta et qui lui firent fête, ce sont bien les jeunes Parisiens, nos fils, — et mon patriotisme n’en est pas médiocrement fier — qui comprennent le mieux, le plus vite, et dont l’accueil est, non pas le plus bruyant, mais le plus sympathique.
Pas le plus bruyant : il paraît qu’il faut revendiquer ce genre de manifestations pour l’Espagne ; les petits Espagnols crient, trépignent — le soleil, évidemment, et aussi l’entraînement des courses de taureaux.
Ces trépignements, ces cris ne laissent pas, certes, d’être assez flatteurs ; mais, par contre, il y a ceci de terrible qu’à certains moments, sans raison, simplement parce qu’il est mal disposé, ou disposé différemment, le public qui fréquente les cirques, en Espagne, décide de ne point laisser parler les clowns, fût-ce son clown le plus aimé, son clown favori — même Footit.