Le Château dangereux – Les Eaux de Saint-Roman

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book Le Château dangereux – Les Eaux de Saint-Roman by WALTER SCOTT, GILBERT TEROL
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: WALTER SCOTT ISBN: 1230000619325
Publisher: GILBERT TEROL Publication: August 20, 2015
Imprint: Language: French
Author: WALTER SCOTT
ISBN: 1230000619325
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: August 20, 2015
Imprint:
Language: French


Extrait :

On a vu deux armées prendre la fuite à ce terrible nom : oui, Douglas mort a gagné des batailles.

John Home.

C’était vers le déclin d’un des premiers jours du printemps. La nature, au milieu même d’une des provinces les plus froides de l’Écosse, sortait du long sommeil de l’hiver. Si la végétation ne se montrait point encore, du moins la température adoucie promettait la fin des rigueurs de la saison. On vit, à quelques milles du château de Douglas, deux voyageurs qui venaient du sud-est. En se montrant à cette période peu avancée de l’année, ils annonçaient suffisamment une vie errante, et cela seul assurait un libre passage même à travers un pays dangereux. Ils semblaient suivre la direction de la rivière qui emprunte son nom au château, et qui parcourt une petite vallée propre à faciliter l’approche de ce fameux édifice féodal. Ce filet d’eau, si petit en comparaison de sa renommée, attirait à lui l’humidité des campagnes d’alentour, et ses bords offraient une route, difficile à la vérité, qui conduisait au village et au château. Les hauts seigneurs à qui ce manoir avait appartenu durant des siècles auraient pu sans doute, s’ils l’avaient voulu, rendre ce chemin plus uni et plus commode. Mais ils ne s’étaient point encore révélés, ces génies qui, plus tard, apprirent au monde entier qu’il vaut mieux faire un circuit autour de la base d’une montagne que de gravir en droite ligne d’un côté et de descendre pareillement de l’autre, sans s’écarter d’un seul pas pour rendre le chemin plus aisé ; moins encore songeait-on à ces merveilles qui sont tout récemment sorties du cerveau de Mac-Adam. Mais à bien dire, pourquoi les anciens Douglas auraient-ils mis ces théories en pratique, quand même ils les eussent connues dans toute leur perfection ? Les machines de transport, munies de roues, si l’on excepte celles du genre le plus grossier et destinées aux plus simples opérations de l’agriculture, étaient absolument inconnues. La femme même la plus délicate n’avait pour toute ressource qu’un cheval, ou, en cas de grave indisposition, une litière. Les hommes se servaient de leurs membres vigoureux ou de robustes chevaux pour se transporter d’un lieu dans un autre ; et les voyageurs, les voyageuses particulièrement, n’éprouvaient pas de petites incommodités par suite de la nature raboteuse du pays.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart


Extrait :

On a vu deux armées prendre la fuite à ce terrible nom : oui, Douglas mort a gagné des batailles.

John Home.

C’était vers le déclin d’un des premiers jours du printemps. La nature, au milieu même d’une des provinces les plus froides de l’Écosse, sortait du long sommeil de l’hiver. Si la végétation ne se montrait point encore, du moins la température adoucie promettait la fin des rigueurs de la saison. On vit, à quelques milles du château de Douglas, deux voyageurs qui venaient du sud-est. En se montrant à cette période peu avancée de l’année, ils annonçaient suffisamment une vie errante, et cela seul assurait un libre passage même à travers un pays dangereux. Ils semblaient suivre la direction de la rivière qui emprunte son nom au château, et qui parcourt une petite vallée propre à faciliter l’approche de ce fameux édifice féodal. Ce filet d’eau, si petit en comparaison de sa renommée, attirait à lui l’humidité des campagnes d’alentour, et ses bords offraient une route, difficile à la vérité, qui conduisait au village et au château. Les hauts seigneurs à qui ce manoir avait appartenu durant des siècles auraient pu sans doute, s’ils l’avaient voulu, rendre ce chemin plus uni et plus commode. Mais ils ne s’étaient point encore révélés, ces génies qui, plus tard, apprirent au monde entier qu’il vaut mieux faire un circuit autour de la base d’une montagne que de gravir en droite ligne d’un côté et de descendre pareillement de l’autre, sans s’écarter d’un seul pas pour rendre le chemin plus aisé ; moins encore songeait-on à ces merveilles qui sont tout récemment sorties du cerveau de Mac-Adam. Mais à bien dire, pourquoi les anciens Douglas auraient-ils mis ces théories en pratique, quand même ils les eussent connues dans toute leur perfection ? Les machines de transport, munies de roues, si l’on excepte celles du genre le plus grossier et destinées aux plus simples opérations de l’agriculture, étaient absolument inconnues. La femme même la plus délicate n’avait pour toute ressource qu’un cheval, ou, en cas de grave indisposition, une litière. Les hommes se servaient de leurs membres vigoureux ou de robustes chevaux pour se transporter d’un lieu dans un autre ; et les voyageurs, les voyageuses particulièrement, n’éprouvaient pas de petites incommodités par suite de la nature raboteuse du pays.

More books from GILBERT TEROL

Cover of the book LA COMTESSE DE RUDOLSTADT by WALTER SCOTT
Cover of the book Le dernier geste by WALTER SCOTT
Cover of the book Histoire des Juifs by WALTER SCOTT
Cover of the book Enlevé ! Les aventures de David Balfour by WALTER SCOTT
Cover of the book Le voyage d’un homme heureux by WALTER SCOTT
Cover of the book Les Milliards d’Arsène Lupin by WALTER SCOTT
Cover of the book La Vie extravagante de Baltazar by WALTER SCOTT
Cover of the book Les Petites Comédies du vice, Illustrées by WALTER SCOTT
Cover of the book Le Porte-Chaîne by WALTER SCOTT
Cover of the book À la recherche du bonheur by WALTER SCOTT
Cover of the book Carmen by WALTER SCOTT
Cover of the book Vie de Frédéric Douglass by WALTER SCOTT
Cover of the book Les révélations du crime by WALTER SCOTT
Cover of the book Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse by WALTER SCOTT
Cover of the book Relation d'un voyage chez les Sauvages de Paris by WALTER SCOTT
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy